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Monday, August 15, 2011

Abrek Khasou et mon voyage à l'Aslanbek-Chéripovo en 1976

      Il n’est guère possible une vie heureuse sans épreuves difficiles, sans passages, où il semblait que tout soit perdu, tout soit en vain et il ait très peu de chances de tout résoudre, d’échapper à la situation qui va maintenant hanter l’échec avant la fin de jours. N'ajoutez jamais foi à telles idées. En se retournant, je ne me rappelle aucune difficulté, qui n'aurait pas enrichie mon expérience, qui n’aurait pas enseigné ou n’aurait pas servi à quelque chose, qui n’aurait pas données des indications utiles. En se retournant, on arrive à la conclusion: si Dieu admet quelque chose, que nous percevons comme une chose mauvaise, négative - cela signifie, qu'Il veut que nous apprenions quelque chose. Alors l'horreur et l'indignation, avec lesquelles nous perçûmes les difficultés et les insuccès passés deviennent ridicules pour nous. Alors difficultés et insuccès nouveaux seront perçues beaucoup plus facilement.
       Ce n'est pas un récit inventé. Ce que je vais écrire toute de suite, cela se passait il y a longtemps, à l'ancien en 1976. Alors j'ai eu 26 ans. En étant né dans la famille athée, je suis devenu un agnostique à l'époque. Pour comprendre la cause du voyage le long d'itinéraire tel extraordinaire, Il faut déplacer dans le temps huit ans en arrière plus encore.
       À l'époque le pouvoir soviétique était intéressé à faire de la propagande, pour ceux lesquels il est possible, d'aller travailler à chantiers et autres travaux aux territoires énormes et pas peuplés de la Sibérie. Compositeurs et poètes étaient obligés de flatter à la pouvoir. On pouvait se faire sentir négativement а leurs œuvres, mais certains d'eux agissaient sagement et chantèrent non seulement sur le bonheur en collectivité, mais la beauté de la nature, comme la créature de Dieu est belle а sa manière partout. Je travaillais dès 16 ans. J'avais envie d'avoir des argents propres et en première fois j'ai choisi avec succès le travail: un travailleur aux travaux géodésiques des champs. Telle situation était presque un idéal au monde soviétique, car nous travaillions aux champs à deux ou à trois, surtout il ne fallait rien partager, il n'y avait aucune dépendance de la société, il n'y avait aucune zizanie et aucun commérage, et il ne fallait apparaître а la section des recherches que pour toucher le salaire. En bref, la mieux carrière était en même temps personnellement pour moi, c'est tourner la loi par vrai ou faux chemin pour éviter toutes les contraintes soviétiques, principalement il y avait la contrainte d'être dans la collectivité (assurément pour suspension de l'avancement personnel et le contrôle sur personnalité).
       Vers majorité à l'âge 18 ans je me suis décidé à commencer à me mettre aller aux missions lointaines, comme dans une chanson de l'époque soviétique: "et je vais; et je vais pour le brouillard; pour les rêves et l'odeur de la taïga". Mais la mission première assez long durée, elle m'avait déçu. Là-bas où je fus envoyé, а la Tchétchénie il n'y eut aucune odeur de taïga, il n'y eut que les steppes et les montagnes vraies ne furent pas vues. Mais Dieu sait bien mieux où m'envoyer et c'est tout а fait exact! Pour la connaissance et les recherches de la Vérité peu probable de trouver la place plus convenable, alors que le but de notre vie c'est la connaissance et les recherches.
       Avant de la mission on me parla beaucoup des saletés sur la population autochtone de la république, et pendant premiers jours je me conduisis aux aguets, mais soulement en premiers jours. Bien vite j'ai découvert, que la société tchétchène diffère de tout le reste de celle soviétique qui avait embêté déjà longtemps; et elle diffère juste à telle direction, qu'elle se trouve beaucoup plus proche par rapport а moi, c'est-à-dire, dans l'esprit.
       Vous vous trompez, si vous réfléchiriez, que je m'occupasse par rechercher de la société tout de suite et spécialement. Dans mes 18 ans, malgré mon développement et mon érudition, je m'occupai en général par les problèmes personnels, qui furent quittés à Moscou, y compris les rêves et fantaisies diverses, qui furent propres а l'âge. L'information de la société aborigène arriva à moi malgré tout, mais si je m'occupais à se procurer l'information spécialement, j'en aurais reçu bien plus. Je ne m'efforçai point d'apprendre la cause, pourquoi la société aborigène bien se distingue profitablement en comparaison des autres. Certainement la cause est dans leur religion et pas dans le climat, pas dans la situation géographique, mais j'ai appris cela bien plus tard. Soit, si je l'ai appris alors, il est peu probable que j'aie pu réussir à élargir le cercle de mes connaissances dans les questions de la croyance, parce qu'on avait besoin des deux choses  pour cela: l'accès libre à l'information et l'envie brûlante de ce savoir. Quant à l'accès, à l'époque-là il n'était aucune possibilité même d'acheter quatre l'Évangiles, d'autant plus le Coran ou l'autre littérature sur discussions théologiques. En addition, il n'y avait personne avec qui on aurait pu parler sur un sujet sérieux et intéressant. Ce n'est qu'à présent; au chaque passage souterrain peut on rencontre les témoins de Jéhovah et les croyants des autres confessions parlant et répandant sa littérature. Mais dans le temps Soviétique il n'avait pas où les trouver, même en plein jour avec lanterne. Tout était oppressé, tout était accablé, il n'y avait que les ivrognes et les gens soviétiques "normals". Certainement, celui-ci qui est à la recherche, il bien trouvera comme d'habitude, mais y compris je n'avais pas de désir sérieux de s'occuper avec problèmes pareils à l'époque.
       Cependant après retour de la mission, mon intérêt envers la Tchétchène-Ingouche ASSR n'était pas oublié mais augmentait. C'étaient les collisions quotidiennes avec les phénomènes négatifs du mode de vie soviétique et la réalité qui contribuaient à cela. L'État maltraitait des gens, les gens de même l'un l'autre aussi. La tendance faire des crasses à voisin, même sans un certain profit pour soi-même, faillit devenir ainsi une règle de "bon" ton. Les gens se conduisirent comme chiens dans un chenil où ils sont battus et mal nourris. La diction "le monde est un bordel et les gens sont les prostituées" s'incarna en vie bien concrètement. On ne laissa pas de partir à l'étranger pour tout l'or du monde. Même quand cette chamaillerie canine ne me regardait pas personnellement, tout de même, un sentiment de répugnance fut provoqué et je me rappelais involontairement la société tchétchène comme une alternative. Un regret apparaissait que moi, en étant à la mission, je ne me mis pas en étude le tchétchène, surtout en tenant compte que l'étude n'importe quelle langue, même celle qui ne me servira jamais, mais la même étude est intéressante de soi-même et utile pour développement personnel.
       En 1973 je me mariai avec une jeune fille. Tout allait assez bien. Mais ma famille et en particulier moi-même, nous ne plûmes pas quelqu'un des colocataires du domicile. Bien sûr, chacun a le droit pour la sympathie ou l'antipathie vis-à-vis de n'importe qui, mais c'est autre chose tout à fait, où cette antipathie est exprimée dehors. Ce n'est pas en vertu de la loi et n'est point en vertu généralement. Telle menace comme "je te coffrerai", s'il n'y a aucune raison légitime pour emprisonner, dans n'importe quel pays libre et démocratique de l'Ouest, elle sera examinée comme une menace ridicule d'un imbécile, et on ne provoquera une réaction réciproque que le rire. Même au notre pays contemporain, si ça se passe, je les enverrai là-bas, où d'habitude on envoie en pareilles circonstances en russe (vulgairement). Mais c'était l'Union Soviétique, l'an 1976, et la menace pareille était assez réelle.
       "Eh bien! - pensais-je en esprit. Pour le moment je m'abstiens des mesures agressives, peut-être tout sera bien passé. S'ils deviennent plus en plus impertinents trop, s'ils traversent certaines limites - je satisferai leur désir, je serai mis en prison, mais pas pour rien".
Je n'avais pas peur d'être mis derrière les barreaux pour le temps court, en raisonnant selon le principe: "ce qui ne me tue pas, cela fera me plus fort". Ce que j'avais né et vécu au milieu social hostile envers moi, certainement j'en avais appris dès les classes primaires de l'école. S'il aura lieu quelque chose de terrible, irréparable - en réponse  j'avais préparé un plan а peu près vers le temps de la majorité: à m'aller pour forêt avec un équipement qui est conforme аux circonstances et vivre là-bas. Même j'essayai de construire un bunker dans la forêt, mais en testant de passer quelques journées dans la tente avec couchées en plein hiver et la température -20°C au-dessous de zéro, j'ai été arrivé à la conclusion que le bunker est un excès. Si le secret du siège d'un bunker est découvert, tous le travail sera une peine perdue. Mais si je suis dans la tente et des étrangers passeront devant (des chasseurs, des cueilleurs des champignons par exemple) et ma mode de tourisme semblera suspecte - on peut changer sa localisation simplement toujours. Je n'étais pas un premier qui a découvert ce procédé, bien qu'en même temps je ne susse rien sur les abreks du Caucase et aussi j'avais les idées très vagues sur les "frères de la forêt" aux Pays Baltes. Les gens stupides avec qui je faisais part de telles pensées, elles dirent parfois: "A quoi bon se cacher? On t'attrapera donc tout de même". Mais elles n'eurent rien de répondre à mon argument contraire: "A quoi bon vivre, si tu mourras tout de même?" Et l'évènement comme "on t'attrapera" est du tout seulement probable, pas certain, et cette probabilité dépend de celui-ci qui est cachant bien plus que de ceux qui sont persécuteurs, et elle dépend de son intelligence, de son caractère, de sa volonté, de sa verve et du Dieu.
       En 1976 ma famille grandit, il y eut déjà deux enfants, nés en 1974 et 1975. Mais ma famille, unie et saine, devenait peu а peu un objet de la haine pour certains gens soviétiques qui sont les ivrognes et les salauds dégénérants. Quoique nous ne gagnions la vie qu'à l'aide de salaire soviétique de géodésien, même telle vie modeste provoquait leur haine et l'envie. Elles ne surent plus, que j'avais donné déjà ma démission et maintenant le même argent gagnais-je en apportant les tapisseries de Bakou à Moscou vendant eux aux villes de la région de Vladimir, et tout ça avait lieu pour être plus indépendant des collectivités soviétiques et de leur saleté. Ils avaient très grande envie de m'emprisonner à n'importe quelle manière. Oh; quelle grande envie! Ou bien que je sois en situation ressemblante à l'un protagoniste de la chanson de Vysotsky "et au cimetière tout est calme". Cette chançon est un récit sur un homme vivant, qui a choisi un cimetière comme une place du repos en dimanche, ce cachant de voisins et les autres foules soviétiques, c'est-à-dire, pour être plus loin de tous ceux qui pourraient faire du tort à lui.
       Mon calcul au "hasard" ne réalisa pas malgré tout. En 22 avril, ces voisins organisèrent une ivrognerie concernée а l'anniversaire de Lénine. Mais, à vrai dire, ils n'étaient point assez convaincus léninistes et, en exécutant la volonté du pouvoir soviétique selon la persécution des non-conformistes, peu probable qu'ils rendent compte а cela entièrement. Naturellement il y avait un prétexte de se soûler comme des cochons, et lorsque l'ivresse frappa à la tête, une idée vint: de se moquer de la famille d'un "intellectuel pourri", mais une circonstance que cet "intellectuel tranquille" peut utiliser une arme blanche contre eux, ça était au-dessus de leur compréhension. Quand le soir nous baignions notre enfant âgé de trois mois, ces avortons commencèrent à jeter des mottes par la fenêtre. Alors je jugeai que cela est un prétexte plausible "être en état de l'agitation forte qui est provoquée par l'activité illégale de la victime". Si j'étais un de ces psychopathes qui se jette avec fists ou avec couteau selon n'importe quel prétexte, j'aurais passé toute ma vie en prison et cet essai ne serait point apparu, mais je passais toute ma vie en liberté, en contrariant а toute la société soviétique. Alors, а vrai dire, je pus se retenir, mais а quoi bon? Même si on m'arrête, on pourrait recourir à la lettre de la loi: "l'activité illégal de la victime" pour n'être pas emprisonné pour très longtemps selon article 102 du code criminel de RSFSR.
       Jusqu'au plus dernier moment, c'est-à-dire, jusqu'à l'incidente je supposai que "tout sera bien passé". C'est pourquoi au lieu de prendre avec moi les choses préparés d'avance pour vivre en forêt dans la clandestinité et m'aller vite, tout d'un coup après l'incedent je dus faire les bagages d'évasion. En ce moment toutes de famille me détournèrent activement. Elles étaient débordantes des émotions et c'était naturellement, et il aurain été un péché à se fâcher contre eux qu'elles freinaient mes préparatifs par cela. Ma femme, en échangeant par quelques mots avec les autres voisins, m'engagea la persuasion: "Peut-être ne quitteras-tu pas? Toute la maison est pour toi".
       Ce fut une surprise pour moi et ce fut assez possible que non seulement pour moi, mais y compris pour la partie adverse. C'est que la persécution en "collectivités soviétiques" ou en "habitations collectives socialistes" elle est destinée justement pour ça, pour que tous ils se jetassent ensemble contre un seul. Telles occasions m’étaient connues, parfois il y avait en appartements communs où les gredins, en étant complices, ils avaient poursuivi à l’expulsion ou l’emprisonnement de leur victime ou le maltraitaient systématiquement, sans risquer de tomber sur les actions réciproques, car l’homme est déjà vaincu, ils ont appris qu’on peut lui expulser ou emprisonner pour rien ou tramer une autre saleté n’importe quelle. On l'accoutume graduellement à cela: il a cédé en première fois pour "laisser les donc tomber!", puis de même en deuxième fois, ainsi l’habitude de céder se produit, et la victime de la "collectivité", si elle autrefois pouvait opposer une résistance, maintenant elle cède aux ennemies et sa vie graduellement se transforme en enfer.
       À l'époque, personne n'avait le droit d'être lui-même, en fait. Pour que ne se trouve pas en situation d'une victime de la collectivité soviétique, il fallait à correspondre à lui au total, être identique, sans une distinction à n’importe quel côté. Le moins faire preuve d’individualisme – ç'aurait été un prétexte pour les attaques. Les gens effrayés non seulement par le destin de celles-là qui ont été frappées d’une sanction de l’État, mais aussi le destin de ceux-là qui étaient des victimes d'une persécution illégale de la société, elles vivaient «comme il faut» dans ce monde, sans hésiter que la vie à cette manière n’est point mieux que la vie des ceux persécutés, même elle est plus mal. Il y avait peu ceux-là qui devinaient qu'il y a un troisième chemin, sauf ces deux maux dans l’État totalitaire, bien que le chemin soit plein des privations originales, mais il est la plus digne – c’est le chemin d’un abrek.
       Abrek est celui-ci qui vit à la nature dans la clandestinité. Quant à sa maison, aux forêts en plaine ou aux montagnes il est chez soi. L’arrêt du mort par contumace ou la police, ou les services spéciaux, ou la maffia – il a peur de n’importe quelles de ces choses pas plus qu’un officier ait peur de l’armée d’ennemi, précisément un officier qui est un commandant pour lui-même, pas un soldat qui peut être utilisé par quelqu’un qui est plus fort que lui et dans le but bien pas toujours noble. Personne n’infligerait aucune sanction à l’abrek, personne ne le jugerait pour erreurs dans la cour martiale; en fait, à cause des erreurs et désordre il a beaucoup de chance d'être capturé par l'ennemi et il choisit indépendamment qu'il ait mieux d'observer: celle la discipline militaire ou le désordre.
       À cette fois aussi, ce que serait une leçon à moi, parce que à cause que j'étais distrait, je n’avais pas préparé d’avance les choses nécessaires, la police arriva plus tôt que je puisse partir, mais ma situation n'était pas assez catastrophique pour m’engager à la lutte inégale ou fuir, en m'allant franchement. Au poste de milice je n’étais pas compté comme un voleur ou un voyou, et comme j’étais arrêté en fait pour la vie de vagabond quand j’étais voyagé à la Sibérie en 1972 et plusieurs fois après ça, parce que j’avais mes cheveux très longs, à cause de mon vêtement à la hippie, à chaque fois que cela avait eu lieu pas à la place de l’habitation mais assez loin de lui. Les agents de milice quand je fus déjà emprisonné aux cellules, ils téléphonèrent à l’hôpital et en apprenant que la blessure n’était pas dangereuse (mais je supposais donc que j’eusse tué), ils rirent et dirent qu’on me laisserait aller à partir demain. J’en ne pris pas au sérieux mais pris cela comme une plaisanterie amère à moi: on m’emprisonna et bien qu'ils ne me taquinassent pas, mais chez surprise heureuse de moi et de tous mes parents, j’étais laissé partir chez soi lendemain, presque le soir, et on m’a prévenu que je me contrôlasse.
       Ils me laissèrent aller, mais l’affaire criminelle au sujet de lésions graves (graves pas à cause des conséquences mais selon du danger à l'instant de la blessure, sauf une cicatrice à la place imperceptible, il n’y avait aucune conséquence grave) on n’avait point l’intention de fermer cette affaire. On prit mon passeport, parfois on m’interrogeait chez juge d’instruction, et la famille de la victime de l’infraction parfois était intimée de visiter le juge d'instruction aussi. Conformément à la pratique judiciaire, on me menaça cinq ans en camp pénitentiaire à régime renforcé. Je fus comme un pendu en air, un état indéterminé, au carrefour où c’est très indésirable de se tromper. Il faudra choisir: compter sur sa chance et continuer séjourner chez moi comme un citoyen cédant aux termes de la loi ou s’en fichant à tout et en coupant de toutes les voies d'évacuation, de quitter pour les forêts à jamais.
       Vers l’automne cette incertitude devint très fatigante et non seulement pour moi-même. Les relations avec ma femme commençaient à se détériorer. La famille de la victime de l’infraction ne causait plus des problèmes: ils et notre famille ne remarquaient pas l’un à l’autre réciproquement, quand passaient devant. Mais il y apparût un autre obstacle, Dieu merci, pas au lieu de résidence. Il fallait faire quelque chose avec ça toute. Et voilà, je me rappelai donc ma mission du Caucase, après laquelle il y avait déjà huit ans. Je me rappelai: alors, en octobre il avait fait assez chaud et sec qu’on avait pu passer la nuit sans n’importe quel équipement touristique. À cette fois je décidai de quitter pour les montagnes habitées seulement par les Tchétchènes. Dans la Tchétchénie je n’avais pas été encore aux montagnes. En apprenant l’atlas des routes automobiles, je recherchais une place qui serait la plus éloignée des frontières de la Tchétchénie. «Je peux aller à Védéno, mais la ville est tout près du Daghestan. Comment ça ira, s'il y a seulement les habitants d’origine du Daghestan?» - faisais-je des suppositions érronées.- « Non, je m’irai dans la province de la Tchétchénie à peu près son centre géométrique, où il y a des montagnes – c’est le village Soviétique. (À présent le nom historique Chatoy était retourné à lui).
      Je sais que maintenant la plupart des lecteurs vont penser et auront tort. Ce voyage n’était ni irréfléchi et suicidal, ni héroïque aussi. Ce que vous y veniez et que tous les habitants des auls d'alentour se mettent à vous poursuivre pour égorger, ce serait un mythe délirant. Au pire cas c'est une grande exagération ressemblant au délire encore. Surtout si l'on considère que l’ivrognerie est une honte chez eux, c’est pourquoi il n'y a presque aucune chance que des voyous ivres et irresponsables se mettent debout sur votre chemin. Mais pendant n’importe quel voyage, même à dix kilomètres de la maison, il y a un petit risque toujours.
       Cette histoire commença à ressembler drôlement à l’histoire d’Aleko, d’après Pouchkine «Il est poursuivi par loi, il a envie de devenir un Bohémien, comme nous sommes». Seulement à la différence d’Aleko, je m’évadai pas vers les Bohémiens, mais vers les Tchétchènes. J’avais un plan de séjourner à la nature, parfois en apparaissant aux villages. Sans faute il y aura une curiosité envers moi et quelqu’un parlera avec moi. Graduellement pendant les entrevues répétantes on pourra se lier d’amitié avec un ou deux, vérifier avec prudence est-ce que peut-on compter sur eux dans une occasion, et alors à Moscou le même diable ne me sera pas affreux: je ferai n’importe quoi et je m’enfuirai aux montagnes à telle façon que ne me trouvera aucun chien. J’avais essayé déjà de communiquer, en séjournant à la mission aussi. Même dans les occasions de bienveillance et de cordialité de leur part, il y avait été un certain mur invisible, me séparant de leur cercle. À l’occasion de la relation positive à moi, j’avais été continué de rester un étranger. Maintenant j’ai appris que la cause se trouve dans la religion, mais alors, ce mur me séparant de la société tchétchène, c’était une énigme, de laquelle j’allai trouver donc la solution de lui.
       Maintenant la solution de l’énigme est trouvée, mais je n’ai point besoin de n’importe quelle société, et ma place ne se trouve pas à l’Orient, mais à l’Ouest, non pas à cause que la société y soit mieux, mais parce que c'est les lois qui sont mieux et qui sont respectées, et que personne ne m’empêche là-bas d’être moi-même, vivre comme un chat, en indépendance. La société n’est point une part nécessaire du bonheur humaine, comme ça était affirmé par la propagande soviétique. Au contraire, elle est un obstacle sur le chemin menant au bonheur et à la perfection. Les paroles : «Vous êtes heureux, si les gens vous prendront en haine...» - les étaient prononcées par le Même Jésus-Christ (Lk 6-22), bien que beaucoup des gens qui se nomment croyants, elles traitent ces paroles, comme une phrase ronflant et futile, sans pénétrer dans leur sens profond.
      En 1976 si quelqu’un se rappelle, l’été à Moscou, si ne fut-il pas le plus froid, mais l’un d’eux, les plus froids et pluvieux en vingtième siècle. L’automne, il n'était point ni doux ni chaud. En octobre les nuits il faisait du gel à Moscou, mais malgré cela, en me rappelant l’année 1968 et en étant sûr qu’il n’y peut pas faire froid dans ce temps, je ne tâchais point d'écouter du communiqué du temps. C’est pourquoi le plus fort coup psychologique je reçus la nuit au train Moscou-Makhachkala, quand en m’éveillant, le train passait à travers la Kabardino-Balkarie, et par la fenêtre je vis... la neige couchante aux fossés par-ci par-là. En apprenant que le voyage est dénué de sens qu’il fait tel temps, j’espérais à la merveille et certainement, il y avait peu des chances, mais le temps put se changer. C’est pourquoi, le matin, en descendant à Grozny selon mon plan, je pris un billet à l’autobus et me mis en route montagnarde passant le long du défilé de la rivière Argoune au centre du district Chatoi (alors, le village Soviétique). Je ne vais pas me détourner à la description de la route, si quelqu'un est intéressé, je vous renvoie à mon roman «La téléportation», chapitre XII, «L’Itchkérie». Simplement, au lieu de vieux Paul qui eut 94, il y eut moi-même personnellement, avant 26, et je ne portais aucune nouvelle affreuse et ne possédais aucune capacité à la téléportation. Également, près du magasin me demandèrent quelques gamins: «Et tu va sur montane?»
Mais la plus intéressante que je vis à ce voyage, probablement c'est que je vis sur le comptoir du magasin. En descendant de l’autobus je me mis en marche à pied en direction oriental. Là, à peu près vingt kilomètres d’ici un affluent de l’Argoune coulait, qui est nommé Charo-Argoune. Le long de la route il y a des villages : premier – c’est l’Aslanbek-Chéripovo à peu près sept kilomètres, puis Khal-Kiloi et là-bas déjà sur la rivière un village portant la même appellation, que cette rivière – Charo-Argoune. Plus loin au-delà de Charo-Argoune, il n’y avait ni des routes, ni des villages marqués sur la carte. Et le magasin avec son comptoir très intéressant en mal sens, il était situé pas à Chatoi, mais à l’Aslanbek-Chéripovo.
       Les marchandises exposées au comptoir étaient-ils une trouvaille formidable d’un espion qui a reçu une tâche apprendre sur le pouvoir soviétique, que représente-t-il vraiment. Pour ça ne faudra-t-il point séjourner longtemps dans la clandestinité sous la protection d’une histoire mythique dans l’URSS , aussi ne faudra-t-il pas communiquer avec les gens, reconnaître avec prudence tous les détails de la vie quotidienne, mais il suffit d’un coup d’oeul au comptoir du magasin au village tchétchène Aslanbek-Chéripovo. Au comptoir sous la vitre il y avait seulement deux marchandises: le porc en daube et la vodka. Rien que deux des marchandises interdites par le Coran au comptoir du magasin, lequel est situé au fond du pays musulman. C’était une moquerie des autorités de tous les deux peuples, c'est-à-dire  de Tchétchène et de Russe aussi. Comme dans la Russie centrale, aussi dans la Sibérie le porc en daube était déjà un déficit terrible, et s’il apparaît aux comptoirs dans ces régions, on peut être assuré d’une queue énorme avec les querelles et les bagarres. Alors j’achetai deux boîtes de conserve et un gars acheta une bouteille de vodka à mon regret. Chez le pays qui est vierge et propre, le pouvoir soviétique mit des tradition sataniques et tout de même les attributs de ce satanisme, en vue de vodka, par exemple, pénétraient-ils graduellement dans le monde sobre.
       Du porc n’acheta personne que moi. Ces adeptes du Coran a tort qui croyent que l’un entre deux péchés, c’est-à-dire, la vodka est mieux que la viande du porc. La viande du porc, en distinction de l’eau-de-vie, elle n’abîme pas la raison et ne mène pas vers dégradation de la personnalité.
       Après avoir sorti du magasin, je marchai le long du village plus loin, tournai de la route et montai une colline, qui était couverte par l’herbe, pour que fasse coup d'oeil aux alentours et choisir une place pour passer la nuit s'il y avait un massif de forêt convenable. Sinon se mettre à pied le long de la route plus loin, en direction des villages Khal-Kiloi et Sharo-Argoune, pour trouver la place convenable là-bas. Je viens de m’arrêter et je vis qu’un homme à l’âge de trentaine se dirigea à moi. Quand il s’approcha de moi, voilà sa première question:
      -Est-ce que tu as des papiers, n’importe quels?
      -Les circonstances se sont formées ainsi que je n’ai aucun papier. Je peux raconter pourquoi ça, alors l’histoire serait très longue. Là d’où je me suis arrivé, une situation pénible s'est formée, maintenant j’en ai assez. Je vais partir pour une forêt, séjourner à la nature dans la solitude, - je répondis à sa question à peu près en cette façon.
      -Est-ce qu’on passe la nuit dans tel temps? La nuit il a fait neuf au-dessous de zéro.
      -À Moscou à présent il fait jusqu’à dix-sept degrés au-dessous de zéro, - je répondis. - Voilà, je me viens d’arriver ici, en espérant, qu’il fera plus chaud. Mais il fait presque aussi.
      -Passe chez moi te reposer, te rechauffer.
       J’acceptai à cela. Comme on a trouvé, il habitait une maison à côté de la place, où je fus debout, en examinant le pays. En entrant à la maison, il m’offrit s’asseoir au canapé. Je me trouvai ennuyé toujours, principalement à cause de mauvais temps. Aussi mon expérience de la vie n’était pas encore à l’âge de 26, qu’elle est au présent, tout ça contribuait à tort que j'avais pendant la causerie. Certainement, je savais bien qu’au Caucase on a l’attitude négative par rapport à l’injustice et la bassesse, je savais qu’une réaction agressive est possible à choses pareilles, c’est pourquoi on m'aurait compris facilement. Mais si je décrivais les évènements antécédents, le conflit avec voisins, mais j'aurais fatigué l’interlocuteur par cette longue histoire. C’est pourquoi je me mis à raconter l’histoire à partir de la fin, pas du début, en croyant que je trouverai une compréhension mutuelle. Je ne me tins pas compte de celui-ci que la compréhension réciproque je puisse trouver en effet si inconnue était initié dans la cause de laquelle j’avais pris de l’arme blanche. Sa question première fut:
      -Probablement, tu te soûles beaucoup. Est-ce que tu es un alcoolique? As-tu fait cela pendant une ivrognerie?
      -Non. Je suis presque un abstinent toujours. Simplement, ils ont fait perdre patience à moi.
      -As-tu tels accès souvent?
      -Je n’ai aucuns accès. Eux-mêmes ont provoqué cela.
      -Alors, il me semble que tu vas aller au bois?
      -Oui, j’y vais.
       Je me mis debout avec fierté et me dirigeai à la porte. Toute de suite une femme âgée fit l’irruption à la chambre, sa mère, selon toute l’apparence, elle commença à dire des gross mots à lui. L’inconnu se justifia en restant tout pantois. Bien que je ne susse aucun mot en Tchétchène, néanmoins ce ne fut pas avec difficulté à deviner de quoi s’agit-il. Elle critiqua son fils qui traita son invité non selon les coutumes, en éconduisant lui, qui n’eut pas donc se reposer après le voyage lointain, et son fils interpréta à elle qu’il ne sait pas que peut-on attendre de cet invité et conformément à bon sens, si tel l'hôte s’irait plus vite, tant mieux.
       En passant environ un kilomètre le long des collines, je m’arrêtai, en choisissant une place convenable relativement. C’était à la dépression du pays où j'essayais à faire un feu de bois. L’intuition me suggéra que les branches des arbustes appartenaient à l’espèce pas assez combustible et toutes mouillées, c’est pourquoi il avait plu et neigé récemment. J’avais une chandelle, laquelle me suffirait pour une heure, j’avais d’expérience suffisant pour allumer un feu de bois, mais malgré tout, sauf la chandelle brillant en solitude, aucune branche seule ne s’alluma point obstinément. « Probablement ce sera mieux revenir, je commençai à penser en esprit. Pas du tout pis je peux séjourner dans une forêt pas loin de Moscou avec le même succès. Peut-être c’est réellement de trouver des amis ici, avec lesquels compréhension mutuelle aura lieu, mais pas à tel temps». Je vins de penser ainsi, tout de suite le même inconnu chez lequel je vins d'être, il apparut avec un autre homme, étant un ami ou son parent et les à deux me persuadèrent à revenir à Moscou.    
      -Tu-même, vois-tu quel temps fait-il, n’est-ce pas? Et malgré tout tu vas passer la nuit ici. Ce serait desagréable pour nous, si tu avais froid à mort et on parlerait que les tchétchènes t'ont tué. S’il fera bon temps, en été, promene-te aux montagne à n’importe quelle manière, mais passer la nuit au présent, c,est un suicide.
       Il y eut la tente au sac à dos, mais je n'avais pas pris avec soi inconsidérément le sac de couchage. Ils ne me persuadèrent donc, mais ils confirmèrent ma pensée qu’il fallût revenir à Moscou. Nous nous séparâmes près de la route, j’allais trouver une voiture qui va dans la même direction. Un premier chauffeur s’arrêta très vite et prit moi volontiers comme un compagnon de route, sans demander donc des argents, tout de suite allait se mettre en marche et tout à coup une auto de la police barra le chemin. Deux agents se dirigèrent vers l’auto, assurément pour moi. Leur première question fut:
      -Y a-t-il de l’arme?

       Quand ils ont vu mon couteau, se calmèrent:

      -C’est une bagatelle, pas d’arme, allons avec nous.

       La question pénible du choix, rester ou partir, là ne fut plus, sans doute, à cause de ceci, mon humeur s’améliora, la dépression disparut et apparut l’envie de s’amuser et de plaisanter. L’arrêt ne me menaça donc par rien. Malgré ceci que mon passeport fut confisqué par la police à la place d’habitation, néanmoins engagement de ne pas partir n'était pas demandée. Et d'accuser moi en crime lequel je n’avais point commis, ç’aurait été problématiquement: je vins d’être arrivé tout à l'heure, et à prouver que je n’avais qu'été à Moscou jusqu’au jour dernier, ça ne serait point une difficulté.

      -Alors, à quoi bon es-tu arrivé ici? En calculant mentalement vite, que cela ne menace ni à moi, ni à quelqu’un par rien, je leur répondis, en sourissant:

      -Ä chercher les amis.

      -Tu es en retard. Le 28 mars ton ami a été tué.

       Alors, pour la premi;re fois j’appris sur célèbre Khasukha Magomadov lequel les mêmes Tchétchènes nommaient en bref «l’abrek Khasou». Pendant ce temps-là l’auto de police s’approcha du centre de district Chatoi, puis en s’arrêtant, elle fut entourée par la foule des curieux, majorité des femmes. Chacun et chacune chercha à jeter un coup d’œil à l’intérieur, quoique pour un instant regarder à moi. Dans ces coups d’œil il n’y avait aucun mal, seulement une curiosité expressive. La réaction du monde était telle comme si la police aurait arrêté un extraterrestre. En département de la police on me traita pas grossièrement, presque affablement. En même temps ils furent bien étonnés que je fus arrivé précisément à l’Aslanbek-Chéripovo du district Chatoi, mais pas au Védéno, pas à l’Itoum-Calé. Ma réponse qu'à la police du Védéno on me pourrait poser la même question, cette réponse ne sembla-t-il pas convainquit pour eux à mon étonnement. Ils échangèrent des coups d’œil, haussèrent les épaules. Toute la situation parla de celui-là qu’il y avait eu quelque chose de mystérieux dans ce district. On me posa une question encore, quel village y a-t-il au-delà du village Charo-Argoune. Ma réponse qu’au atlas il n’y a rien et c’est intéressant pour moi-même et je sans faute irais là, si j’y avais une occasion d'être arrivé, cette réponse était-il aperçu avec méfiance en partant d’expression des visages des interrogeants. Enfin, on me fit savoir qu’ils allèrent accompagner moi à la cellule.
      -Là-bas froidement, mais ne t’en fais pas, rassure-toi, ici on est plus chaud, que dehors, où tu viens d’aller passer la nuit.

        Sauf moi, il y eut un Thétchène barbu Khalide, ayant l’air d’âge, comme je crus, de quarante ans, mais puis j’appris qu’il n’eut que 32. Il fut arrêté de détournement, il avait vendu des brebis appartenant à l’État pour sept mille roubles. Pour désirants convertir les argents de l’époque de Bréjnev aux argents contemporaine, je vous conseille sans hésitation à multiplier par une centaine.
       Je commençai à raconter mon histoire. Il tendit l’oreille, se mit aux aguets, puis tout à coup rit aux éclats à voix très haute. Cela se dura relativement longtemps. Je regardais ce qui allait arriver ensuite. Enfin, la capacité de parler revint à lui. -Hein! C’est trop drôle donc! Un abrek de Moscou! Pardonne-moi ce gros rire, mais tu préparais à faire tout ce que les abreks font. Après cela il informait moi, comment, en séjournant aux montagnes de l’Itchkérie, faut-il se tenir pour n’attirer pas attention vers soi. Aussi il un peu se moqua de celui-ci qu’on m’aurait pu tenir pour un espion, si je parlais aux agents avec accent anglais ou allemand. Ces circonstances qu’il y a une espionnite au Caucase chez police, j’en avais entendu des sources certaines, non caucasiennes.
      -Et pourquoi a-t-on demandé-moi quel village y a-t-il au-delà de Charo-Argoune?
      -Ah! C’est très intéressant! Cela concerne à moi donc. Et il commença à raconter quelque chose sur sa machination précitée avec les brebis de l’État, et j’appris de cela que le soupçon de la police, n’était que j’étais son agent de liaison.
      -Et quoi peuvent eux sous-entendre - je posai la question à Khalide - en disant "ton ami été tué le 28 Mars"?
      -Il y avait un abrek entre nos gens, il s’appelait Khasou. S’il était attrapé, ce serait un procès capital du siècle. Il tuait certains fonctionnaires du Parti, chef de la police, fonctionnaires administratifs, il haïrait le pouvoir soviétique. Parfois, il est apparu devant un groupe touristique et a demandé de manger ou quelque chose d'utile d’équipement forestier, parce qu'il fallait survivre en quelque sorte nécessaire. "Nous n’avons rien", - ils ont répondu à lui comme d’habitude. Alors, il sortait la mitraillette, en criant avec indignation: "comment rien?!" Tous dispersent, il n'a pris ce qu’est le nécessaire et est disparu. Il avait soixante-onze ans, mais ils ne lui pouvaient prendre vif. À la dernière fois il était encerclé et un flic a crié à lui: "Khasou, capitule-toi! Tu es cerné! La résistance est inutile!" Il fit noir, personne ne put rien voir, Khasou tira sur la voix. Et maintenant, imagine-toi, quel tireur d'élite il était, si, en faisant feu de pistolet sur la voix, il a atteint et tué. Ils l'ont tué, car il était impossible de le prendre vivant. C’était déjà un vieillard, tout desséché, qui allait mourir malgré tout.
        Khalid ne manquait pas la faconde. Parfois, il commença de rire aux éclats, mais son rire n'était point insultant, il n’était qu’enflammé. Comme s’il voulait mettre en belle humeur ainsi que soi-même, aussi bien les autres, rendre gai, inspirer d’optimisme. Dans ses histoires il aimait blaguer, exagérer. Même de lui j’ai copié l’image de Khalide au chapitre XII de mon roman fantastique «la téléportation». Ce Khalid réel qui séjournait à la cellule avec moi, il avait déjà été condamne deux ou trois fois. J’ai demandé lui comme regarde-t-il pour s’alimenter par la conserve du porc. Aussi comme les autres prisonniers affamés au monde soviétique, il avait perdu les caprices envers le manger, mais quand il demanda flics d’apporter d’ouvre-boîte, ils refusèrent, car ils prirent ça comme une affaire sale si dans leur immeuble on ouvre et mange de la conserve du porc. C’était un fait intéressant encore: les flics mêmes n’étaient pas des athées dans cette république et ils tâchaient autant que possible de satisfaire aux traditions de l’Islam.
       Le matin Khalid apprit qu’on l'alla mener à la prison de Groznyï aujourd’hui. Il me laissa sa pelisse sans manches (on s’habille au Caucase comme ça) en lequel il avait gardé des brebis, en expliquant qu’il n’a plus besoin de cette chose: dans la prison il fait chaud, mais ici il fait froid et cela ne sera pas superflu, car ces cellules étaient chauffées très peu. Aussi il conseilla d’être plus prudent parce qu’il y a la possibilité du mal partout. Je crus qu’il n’y avait pas aucun risque et je lui proposai d'inscrire mon adresse personnelle.

      -D’habitude ces pensées de prison sont bien oubliées lorsqu'on est libre. Ici, en séjournant, il semble tout est simplement. Mais lorsqu'on est libre, on trouve tout plus compliqué, les soucis courants encore; alors il est peu probable que nous ayons besoin de ça. Lorsque je serai libre, il ne faudra guère démêler cela.
       Le certain schéma se fut accompli de nouveau. Il y avait une conversation à coeur ouvert, même nous nous liâmes d’amitié presque. Mais devant la tentative du rapprochement suivant il n'y avait qu'un mur. Cependant on ne peut guère voir un ex-prisonnier qui peut parler à coeur ouvert avec vous, sans toutes sortes de pressions sur vous ou sans une supériorité affectée, sans la moindre tentation de blesser vous, de piquer vous d’une façon ou d’une autre, sans la flatterie et la recherche de bonnes grâces, pour tirer de vous quelque chose et puis la même chose utiliser contre vous. Pas du tout. Même il avait dit pardon pour son gros rire, pour le rire dans lequel il n’y avait point d’une note vexante, seulement une envie souligner la situation amusante et lever l'humeur. Dans le monde empoisonné de Soviétique, seulement parce qu’un homme n'est qu'un homme simplement, seulement parce qu’il n’est pas un ennemi, déja on aurait pu éprouver envers lui les sentiments bons et la reconnaissance.
       Khalid a été emmené à la prison. Nous nous étions séparés, en échangeant des bons souhaits. Le soir on emprisonna chez moi un gars soûl moins causant. Si dans ses mots fut entendue une nuance méchante, ce mal ne fut que contre cela qu’on lui a emprisonné et il doit passer la nuit ici au lieu de coucher chez soi. Je lui demandai sur Khasou, il raconta brièvement la même histoire et ajouta qu'il y avait huit condamnés à mort se cachaient dans les montagnes. Le lendemain ce gars fut laissé aller et je passai seul deux jours encore, en méditant sur l’un et l’autre. Enfin un des agents de l’instruction local, comme il se présenta, il m’appela chez son bureau.
      -Nous nous avons téléphoné avec la Moscou. Tu as certains problèmes là-bas. Si tu as voulu se reposer ici vraiment, voyager à travers les montagnes, trouver des amis – nous n’avons rien contre ça. Mais d’abord tu dois résoudre ton problème à Moscou. C'est probable que tu as appris qu’au Caucase on n’aime pas de la tromperie. Nous t’emmènerons jusqu’au village Tchichki. Là-bas un autobus passe assez souvent. Parti à Groznyï! Puis à Moscou par train. Lorsque chez toi tout s'arrangera, si tu reviendras ici, aux montagnes, je dois t’avertir: il y a des abreks qui se cachant-là et ton équipement peuvent être utiles pour eux. On te peut dévaliser. Pour le moment vas à la cellule. Quand l’auto sera préparée, nous quitterons.
       Tout se passa comme il a dit. On me livra au Tchichki, puis à l'aide de l’autobus j'arrivai au Groznyï. Il n’y avait aucun billet ni aux compartiments ouverts, ni à ceux couverts, même il n’y avait aucun billet dans les wagons communs. Je bien espérais que vers le matin on pourra quitter par un train postal-bagage. Mais on m’a emprisonné plus encore conformément à la cause assez compréhensible: le séjour à la gare de l’Union Soviétique sans le passeport dans la poche.
       J’espère que je ne mettrai personne dans une situation gênante si maintenant je vais avouer en quelque chose. Ces agents là-bas, où je passais la nuit alors, maintenant tous ils doivent être déjà à la retraite. Bien que 33 ans passèrent dès lors. Ou bien je leur semblai comme une personne extravagante, ou bien ils ne voulurent pas que je voie quelque chose, d’une raison ou d’une autre ils m’offrirent un verre de l’eau-de-vie. Ni avant, ni après cela, la chose pareille n’avait jamais lieu pendant aux instants des interpellations. J’étais interpellé quelques dizaines fois et je n’ai point honte de ça. Une interpellation à cause des cheveux longs, à cause du vêtement comme celui d'hippy. Un Européen ou un Américain, c'est assez possible qu’il ne voit la chose pareille que dans un rêve cauchemardesque. Il n’y a aucun enregistrement dans les pays qui ne sont pas abîmés par les communistes. C'est les coutumes qui sont apportées du Moyen Âge, mais dans le monde contemporaine on n’a besoin des passeports qu’au voyage à l’étranger. Chanter la chanson: «L’homme passe comme un maître de son pays vaste étendu...»? A vrai dire, les communistes ne cesseront jamais à étonner de leur bassesse et de leur hypocrisie.
       Alors, ce soir-là j’acceptai l’offre de l’eau-de-vie sans hésitation en avalant ce verre à la fois. Premièrement, je ne voulus personne vexer à cause de mon refus, deuxièmement je fus éreinté psychologiquement et voulus se détendre. Je me rappelle, après le verre je plaisantai toujours avec une jeune fille qui était interpellée aussi, en parlant à elle en français: «Met tes pieds sur mes épaules» et toute de suite je traduisais ça en russe. Les agents riaient et elle me menaça du poing ou bien en faisant semblant ou bien sincèrement. Le lendemain je fus transféré à la place spéciale pour interpellés de vagabondage.
       Cet établissement était situé près de la même gare à Groznyï. En distinction du même établissement à Krasnoyarsk où j’avais eu «honneur» de visiter là-bas en 1972, déjà avant du mariage, ici il y avait des lits à deux niveaux, comme chez soldats, avec matelas et les oreillers au lieu des planches comme d’habitude. Est-ce que vous croyez que mon attitude envers le peuple de Tchétchénie est-elle subjective? Est-ce un coup d’oeil à travers lunettes roses? Mais voici: la majorité des interpellés s’exclamèrent souvent: «Quelle attitude est humaine à nous tout de même!» Ils racontaient que même au Daghestan on bat les «bitches» sans cérémonie. ( "bitch" ou "bomj" se sont les appellations des clochards en URSS et en Russie contemporaine – la remarque de l’auteur).
       Il y eut un exemple vif qui bien confirme cela. Parmi des interpellés il y eut un gars, un étudiant d’une certaine école supérieur. Un jour il s’évada et j’ignore de quelle façon il fut attrapé par la police locale en 40 kilomètres du Groznyï près du Goudermes à des broussailles du maïs. Un « mennte » Russe (mennte – c’est-à-dire un flic en Russie contamporaine) voulut le battre et lorsque le gars lui dit: « Nous sommes les deux russes compatriotes, il faut se traiter bien. Le « mennte » lui, en souriant, répondit avec méchanceté: « Voici je te vais traiter selon compatriote! » Cependant un autre « mennte » qui est un Tchétchène défendit le gars, ou bien il eut une influence, ou bien il fut au-dessus du « mennte » Russe au grade, il lui ne permit pas de vexer le gars. Et même dans l’établissement des interpellés pour vagabondage les agents à la Tchétchénie ne frappèrent personne, même ce gars sur l’évasion. Autant que je sache, s'il évaderait et serait attrapé de cette façon au Krasnoïarsk, il serait massacré férocement. Lorsque j’y étais au Krasnoïarsk, une évasion pareille avait eu lieu: deux étaient évadé et attrapé. Le lendemain tous deux étaient retenus tous bleus.
        Je n’ai aucune raison de flatter envers le peuple Tchétchène. On me ne donnera pas des argents pour ça, on ne me mettra pas au grand emploi. Si j’aurais besoin de l’asile politique, ce sera avoir lieu dans l’États-Unis ou dans l’Europe, pas dans la Tchétchénie. Se cacher dans une forêt aussi je préférais à la Région Centrale de la Russie selon la cause assez compréhensible: je ne parle pas tchétchène, c’est pourquoi je serais un merle blanc au Caucase et j’attirerais l’attention des services compétents.
       En faisant le bilan, je voudrais dire que ce voyage m’a servi comme une excursion de cognition. Je séjournai dans l’établissement des interpellés pour vagabondage deux semaines. Puis on m’acheta un billet pour mon argent, deux agents m’accompagnèrent jusqu’au train Bakou-Moscou. Quand je rentrai la relation avec ma femme arrangeait, l’obstacle qui fut loin de la place de l’habitation, elle-même s’élimina et vers le printemps 1977 je bien appris qu’on ne m’aura jamais emprisonné. On peut supposer, quant à ces qui figuraient comme les victimes, on parla à leur à la police comme ça : «si vous bien ça voulez, nous le pouvons emprisonner et alors nous emprisonnerons vous aussi». Mais en tout et pour tout c’est la supposition. Je ne donnai à personne un pot-de-vin, et d’où un pauvre géodésien peut-il prendre des argents beaucoup? Dès lors, en courant tous ces ans, je voyageais plusieurs fois à Yalta avec ma famille à se reposer. Je suppose que je manquasse de tous ces argents pour éviter cinq ans de prison. Mes ennemies, soit fâchaient-ils: au pays soviétique pas libre je passais ma vie comme un homme antisoviétique et libre et je ne fus pas emprisonné pour ça. Et quand ce monstre totalitaire, l’Union Soviétique, est tombée en ruine – c’était la plus grande fête pour moi. Une fois lorsque j’étais jeune on me parla: «Cinq ans plus encore et tu bien regretteras que tu aies occupé telle position dans la vie». Dès lors que j’avais entendu ces mots, déjà quarante ans sont passés, néanmoins je ne regrette point.
       C’est la plus intéressante, Khalid m’avait-il oublié à dire de ce que j’ai appris il n’y a pas longtemps: Khaoukha Magomadov était tué au territoire appartenant au conseil du village l’Aslanbek-Cheripovo. Voilà pourquoi on s'était étonné dans la police que j'étais arrivé au même village. Peut-être l’âme flânant de l’abrek, en me reconnaissant comme un frère de raison, avait-elle voulu à me montrer quelque chose? Il est peu probable que j’apprenne cela dans le courant de cette vie. Il me semble que quelque chose mistique y eut lieu. En vérité, les voies d’Allah sont impénétrables. Bien la coïncidence non seulement que j'etais arrivé à la même place, mais le fait que j’eusse failli devenir un pareil abrek. Je couvais aux profondeurs de l’âme les mêmes idées et il y a la cause unique que je ne sois pas devenu un abrek. Quant à l’époque, elle était abominable, néanmoins pas assez cruelle. Bien, pas des offences, pas des complexes et pas la vanité morbide et même pas la soif de la vengeance ont-ils fait Khasou choisir ce chemin. Aussi il pensa à coup sûr: «peut-être tout passera bien» et espérait jusqu’à 1939, lorsqu’il était devenu un prisonnier de la prison au Groznyï. C’est facilement s’imaginer les prisons de l’époque de Staline. Je suis sûr, il entendait comme les caudataires communistes torturaient des gens dont la plupart étaient innocents. Je suis sûr qu’il avait appris que maintenant il n’avait plus rien qu’on pût perdre. Peut-être je n’aurais pas réussi à tuer un garde, à commettre l’évasion de la prison, en profitant de son arme. Mais dans les semblables situations extrêmes certaines occasions sont connues où les gens faisaient telles choses qui étaient passées impossibles, au-dessus des ressources humaines. J'avais conçu le chemin d’abrek j’en avais tenu dans l’esprit pour l’occasion, si quelque chose de terrible passerait, mais il n’y a passé rien comme ça. Le Satan no faisait que grimaçait. Et une force surnaturelle m’a montré ma propre pensée secrète qui était réalisée par un autre homme qui est devenu le héros numéro 1 dans ma conscience.
       Le mérite principal de Khasou est ce qu’il eut fait  voir tout le monde qu’une personne forte et espérant à Dieu, c’est elle qui ne peut pas être vaincue par n’importe quel pouvoir, même par celui-là de Staline. Les héros qui sont imposés par une propagande totalitaire, ce sont-ils qui dans le meilleur cas ne peuvent que susciter de la commisération, aucune admiration. Comme une commisération envers des âmes qui sont se perdues et trompées, qui avaient sacrifié de sa vie, en la immolant sur l’autel des grands filous politiques. Ils sacrifièrent soi-même pour que couper le pouvoir du gredin Hitler, pour que l’autre gredin, Staline, gouvernerait au lieu de lui. La tromperie jusqu’à l’erreur, jusqu’à la condition de zombi – voici cela par quoi peut-on expliquer l'incompréhension de telle chose simple. Une chose pareille peut avoir lieu seulement où un homme a perdu l’indépendance d’esprit. C’est, on dirait, il serait attrapé de la peur des opinions publiques et dès lors il prend comme le but essentiel d’être un esclave obséquieux de cette opinion. N’importe quels efforts ferait-il après cet instant, n’importe quelle croix essaierait-il de porter – tout est voué à peine perdue si la voie choisie n’est pas juste.
       Au contraire, si la voie choisie est juste, quoique croix pénible soit-il, cela mène à la victoire à coup sûr. Khasukha Magomadov déclarant son propre djihad contre le monde soviétique du Satan, il en était sorti le grand vainqueur.
en français: http://www.proza.ru/2011/05/02/799
en russe:  http://www.proza.ru/2010/03/10/919

1 comment:

  1. en français: http://www.proza.ru/2011/05/02/799
    en russe: http://www.proza.ru/2010/03/10/919

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