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Monday, August 15, 2011

Ecatérinitchev, le juge d'instruction de PCM. (PCM=МУР)

Ekatérinichev, le juge d’instruction de la PCM .
(PSM – c’est la Police Criminelle Moscovite).

C’est un cas réel de ma vie plus encore. Les mots «plus encore» ne représentent guère de la situation assez juste qui a besoin d’être précisée. Je viens de dire «plus encore» c’est pourquoi une autre occasion, le même voyage à l’Aslanbek-Chéripovo est déjà écrit et publié, mais celui-là de laquelle il s’agit ici, elle a été lieu en 1971, c’est cinq et demi-an plus tôt que mon voyage aux montagnes de la Tchétchéno-Ingouchie ASSR.
À coup sûr parmi celui-les qui vient d’ouvrir et est lisant ces pages, il y a beaucoup d'amateurs des romans policiers. Est-ce un roman policier ou n’est-il pas – jugez vous-mêmes. Je ne peux que dire que c’est la vie réelle et la vie est telle chose qui inclut en soi-même tous les aspects d’Être, y compris ceux criminels.
Tout commença des évènements assez éloignés d’un roman policier. Tout commença de l’histoire de mon premier amour et comme il passe d’habitude, de l’amour sans réponse, à dire plus exactement, l’amour sans réponse par la suite, l’amour qui s'est fané, sans s'épanouir à temps. Si cet amour aurait été sans réponse absolument, dès le début – c’est peu possible qu’il pût l'appeler amour et il n’aurait pas mérité de l’attention plus qu’une mouche qui est volée à côté ou un chien qui a aboyé au loin. Alors il aurait oublié depuis longtemps et ne mériterait pas d’être inclus dans les mémoires.
Je viens de dire: «L’histoire de premier amour » - c’est pour d’abord non exactement, mais approximativement indiquer à la direction de la source des évènements, mais la chose principale qui figure dans cette histoire, elle n’est pas amour, mais une erreur. C’est pourquoi cet amour a été imaginaire. Il n’avait pas lieu. Cette erreur est assez répandue. Beaucoup de gens se prennent à ce piège, c’est pourquoi cette histoire est très instructive. Quand j’ai rendu compte après des années de qui je suis tombé amoureux tellement, j’ai bien éprouvé le sentiment de l’allégement comme on parle en russe : «un mont est tombé des épaules». C’était très drôle et ridicule: prendre du faux bon marché, comme un diamant. Pensez vous-même: est-ce c'est un mal, si on s’imagine qu’il vient de manger un champignon vénéneux, et comme si la vie soit fini, puis tout à coup il vient d’apprendre que ce champignon ne soit qu’une russule. Alors la vie semblera plus admirable, et le drame se transformera en blague. Le mal est en autre chose. Le mal est là-bas où on croit par erreur, comme si la vie doive se ruiner, on peut faire beaucoup des malheurs et devenir dangereux pour soi-même, par exemple, devenir une victime d’une tromperie, et en général on peut se passer n’importe quoi. Dans l’environnement social défavorable comme l’Union Soviétique par exemple (Et la Russie contemporaine, si elle est meilleure, mais pas beaucoup), la probabilité d’un grand malheur bien augmente pour une âme égarée.
Elle s’appelait (et maintenant elle s’appelle de même, bien sûr) par un prénom assez répandu: Hélène, mais je ne vais pas découvrir son nom de famille. Blonde avec nuance rousse et avec abondance des taches de rousseur sur le visage, je l'aimais précisément telle comme ça. Nous habitions une grande maison à Moscou au-delà de Moskova, pas loin. J’habitais une chambre avec balcon à cinquième étage. Sa chambre avec balcon était située un étage plus haut. Tout ça commença en 1967, quatre ans avant que je j’avais été forcé de faire connaissance avec ce juge d’instruction malpropre. Cela commença en âge assez doux où j’avais 17 ans, elle avait 15.
Certainement, l’instinct sexuel faisait le savoir et d’avant, mais j’y percevais comme quelque chose de secondaire qui n’avait aucune grande importance. On considérerait comme çà un rêve clair qui est rêvé pendant la nuit: bien sûr c’est intéressant, mais la vie de jour est plus importante et mérite plus d'attention. Elle était première qui avait réveillé un mâle à l’intérieur de moi, néanmoins puis il ne passerait rien entre nous. Il n’a passé rien à cause de ma faute dans une plus grande mesure que par celle la sienne. J’étais décontenancé là où fallait-il agir activement et considérer cela comme la suite de l’éducation, ce ne serait pas assez juste. C’était la suite de l’introduction en erreur, de la tromperie. Il n’était pas possible d’apprendre la vérité de la réalité: la tromperie et l’hypocrisie avaient lieu partout. Même les plus intimes gens mentaient; elles mentaient, souvent car les mêmes étaient les victimes de la tromperie et parfois c’était le mensonge voulu, pour le bien imaginaire, pour prévenir un malheur possible ou même une action innocente mais dont la suite pourrait être fatale. La génération dupée par la politique de Staline avait peur de quoi fallait-il avoir peur et de quoi il ne fallait point.
Il suffit de citer un exemple. On me suggérait dès l’âge conscient, c’est-à-dire, dès la fin des années cinquantièmes que telle action comme embrasser une jeune fille, comme si ce soit une insulte grave, et si elle n’est pas une putain, elle doit lever la main et donner une gifle en réponse. On pourrait entendre l’opinion alternative aussi, c’était des types fumant et proférant des obscénités dans la toilette de l’école, mais les «professeurs» pareils de la vie, ils inspiraient de la confiance moins encore. Les mensonges et les exagérations étaient-elles très visibles. En obéissant leur conseil, sans savoir la vie réelle, pouvait-on d’être inculpé de la tentative de viol, et à la suite le «sex instructeur» pareil, il se moquerait de vous.
Maintenant de la hauteur de l’expérience vitale peux-je affirmer avec assurance ce que si j’aurais agi plus courageusement, j’aurais obtenu d’elle tout, mais de la même hauteur de la connaissance contemporaine je ne voudrais rien à obtenir d’elle, en préférant chercher une autre qui serait plus proche de moi en esprit. Une grande Vérité que j’ai apprise, est celle-là que L’AMOUR SANS RÉPONSE N’EXISTE PAS. Si vous aimez quelqu’une qui ne vous répond pas – cela signifie que tous les avantages de cette femme ne sont-ils qu’imaginaires de vous. À l’occasion où vous pouvez posséder d’elle tout à coup, vous seriez déçu et vous-même désiriez-vous en aller aux côtés différents. Mais pendant ce que l’objet de votre rêve n’est-il pas accessible, vous le rêveriez, en inventant envers elle les dignités qui n’étaient jamais près d’elle. Si vous vous indignez, car elle fait attention aux autres et pas à vous, alors c’est la vanité de votre côté et il n’y a aucun d’amour ici. Si vous avez de la nature romantique et charmante mais elle (ou il) ne vous remarque pas – remettez-vous! C’est une illusion. Vous estimez comme s’il y ait un être humain, mais il n’y a aucun être humain. C’est un être misérable, sans coeur, un cadavre dont Jésus-Christ avait dit: «...sépulcres blanchis ... au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés». (Math. 23: 27). Même une poupée peut avoir l’air joli et séduisant, mais c'est ce qu'il n’y a pas d’âme en elle.
Herzen avait écrit dans un de ses livres: «dans l’âge de trentaine années une personne est mort, et puis il n’est que son ombre qui continue à vivre». Enfin j’avais eu trentaine, malgré ça je n’eus aucun observé processus de la mort au-dedans de moi. Puis j’avais eu quarante ans, et je ne changeais pas, j’étais le même qu’avant, mais plus expérimenté, plus fort dans tous les senses. Cependant Herzen n’avait pas menti. Ici il manque d’une petite clause: c’est l’homme social, l’homme du monde qui est mort. Il ne meurt pas quand il trouve un emploi et commence d’être à table, dans n’importe quel bureau en passant-là huit heures chaque jour. Il meurt quand il commence de prendre au sérieux tous les jugements de la foule, toutes les opinions de l’environnement social. Pourtant il est assez possible d’avoir l’air «normal», dire les mots «corrects», mais dans la profondeur de l’âme à nommer les choses par ses noms, les bêtes à estimer comme les bêtes, même c’est drôlement: cela ressemble à la romantique d’espionnage.
Malheureusement, il y a très peu de ceux qui peuvent trouver cette solution. La majorité des gens, ce qu'ils ne parlent pas et ne font pas à la vue des gens, elles ne parleraient pas et ne feraient pas le même en tête à tête de soi-même, même dans une forêt perdue. Et l’âme commence à mourir graduellement. Les apparents changements physiologiques sont inévitables aussi. Mais la matière physique est telle que ces changements ne viennent-ils pas d’un coup. Elle fait de l'œil joli encore et elle a l’air animé et joyeux, tous les traits sont réguliers, elle ne peut participer qu’au rôle d’un personnage positif au tournage d’un film. Malgré tout cela les semences vénéneuses peuvent déjà être semées dans l’âme. C’est que dans dix-quinze années reconnaissiez-vous en elle, ou bien une chipie obtuse et fatiguée de la vie, ou bien une intrigante vile et potinière dans un bureau, ou bien une ivrogne finie qui pue de l’alcool, toutes les versions sont possibles, et on peut les énumérer très longtemps. Tout le monde croit que ce soit l’âge qui fait un homme ou une femme répugnants. Ce n’est pas vrai. Un homme ou une femme deviennent-ils répugnants au cas où ils viennent de sacrifier à l’autel de la société toutes les choses excellentes et jolies qui sont dans leurs âmes.
Fin du mars 1968. C’est une ruelle pas loin du métro «Dobryninskaya» où Hélène va. Je la surveille par-derrière. Elle vient de séparer de ses amies. Je viens par-derrière et parle comme Fantômas:
-Salut Hélène!
-Boria, va-t’en!
-J’ai t'écrit tout aux lettres. Qu’est-ce que tu vas dire de ça?
-Tu m’as demandé: oui ou non. Je te réponds: non!
-Mais le 14 octobre tout était de l’autre manière. Qu’est-ce qui est changé?
-Alors, j’étais encore petite.
C’est pourvu qu'il y a cinq mois elle était petite! Quelle merveille! J’ai appris vite (elle ne cachait pas cela aussi) d'où l’influence venait sur elle qui a détruit notre amour. Comme j’ai pris en haine les parents d'elle! Je les étais prêt à tuer. C’est maintenant où j’ai appris tout à l’autre façon. Ses parents et aussi mes parents– tous ils étaient les gens malheureux, et à dire allégoriquement, sur ses têtes un tramway communiste avait passé. Qu’est-ce qu’ils représentent? Une famille des manœuvres qui on ne sait pas desquelles notions ont-ils pris cela, comme s'ils soient au-dessus de moi à l'échelle sociale. Bien sûr, je ne le cache pas, j’aimais de plaisanter, je marchais selon le toit de l’immeuble en masque de Fantômas que j’avais fait d’un pneu de bicyclette, et quoi donc? Je ne communiquais pas avec canailles locales et ivrognes. Mes amis étaient sérieux et habitaient-ils les autres quartiers de Moscou. Cela n’attirait pas ses parents, mais seulement les mettait aux aguets: il ne fallait pas négliger la société du quartier selon les traditions soviétiques. Bien sûr, ses parents, ils n’étaient pas des ennemis réels. Ils ne sont pas des ennemies mais des imbeciles, qui ne méritaient que la pitié et compassion. Quant à ceux qu'on ne fût pas pitoyablement de tuer, il s’agira ensuite.
Après beaucoup des années lorsque j’ai compris, à cause de laquelle personne j'avais éprouvé le chagrin, je riais longtemps. Mais cette époque-là mon monde s'était écroulé. Alors j’ai trouvé en partie la solution de situation. Dès que j’eus eu dix-huit, j'ai trouvé un autre emploi, aussi géodésique, mais avec missions aux régions lointaines, pour changer l’ambiance, se distraire, regarder le monde, dire plus exactement une part du monde qui est située à l'intérieur des frontières de l’URSS. Et principalement à essayer de comprendre et d’apprendre cette société soviétique qui est laide, irrationnelle et avec la morale double.
Si je décrirais le processus de l’étude de la science sociologique dans la vie pratique, le serait un sujet de tous un gros livre. Ce que me frappa le plus fortement, c’était l’idiotisme des masses de la population. C’était bien exprimé, tellement évident qu’on ne croie pas à ses yeux. Les doutes apparaissaient: «si peut-être que je n’ai pas compris quelque chose assez? Est-ce qu’il y a un sens caché dans tout ça?» Mais j’étais obligé de tirer de la conclusion contre mon gré que tout ça n’était qu’un simple idiotisme et il n’y avait aucun sens caché. Au bout de quarante ans je peux dire le même avec une seule différence qu'au présent je le parle sans avoir d’aucun doute. Et alors, s’en efforçant d'indiquer aux gens les désaccords et non jonctions bien évidentes dans leurs orientations de la vie, les désaccords qui seraient compréhensibles même pour les imbéciles, mais on pouvait d’entendre en réponse les arguments de telle sorte: «tu es jeune encore et ignores la vie» ou: «C’est un homme difficile que tu es, quel est sens à discuter avec toi? Va vivre autant que moi!..» Et maintenant je bien voudrais à me voir avec ces «discuteurs» et y répondre: «eh bien, voilà, j’ai vécu autant que toi. Et cela ne signifie rien que j’ai gagné la discussion. En général j’ai gagné cette vie. Je n’ai leur pas permis de faire avec moi ce qu’ils ont fait avec toi. Commence à penser enfin à l'aide de ta propre tête, quand même maintenant donc! Ne parle plus de sorte: «Je suis un kolkhozien et assez m’occuper par la philosophie». Ce n’est pas des dédales philosophiques que je t’ouvre. C’est très simplement à comprendre les choses élémentaires...»
Mais il n’y a personne qui pourrait répondre, car il est peu probable que quelqu’un d’eux ait vécu jusqu’à 90-100 ans. Ce que ces gens étaient avec défauts et pas développées, c’était bien évident, et je devais le reconnaître malgré tous les doutes; il n’est pas possible de nier le fait. On pourrait d’expliquer beaucoup des choses par cela. Mais une question plus difficile est apparue: «pourquoi elles sont telles comme elles sont? Pourquoi elles veulent d’être comme ça? Qu’est-ce qui a passé avec eux?"
Certainement, j’entendais sur les répressions de Staline, mais je les imaginais tout à fait à l’autre façon à la différence de ceux qui avaient lieu en réalité. Au temps de Khrouchtchev pouvait-on encore écrire aux journaux sur leur quantité, mais à l’âge 10-14 ans il ne pouvait pas venir à l’esprit qu'on pouvait trouver quelque chose d'intéressante dans les longs discourses de Khrouchtchev, et dès lors que Brejnev était venu au pouvoir, ni répressions, ni Staline, ni Khrouchtchev n’étaient plus mentionnés aux journaux, sauf exceptions rares. Je supposais qu’il y avait eu la lutte pour le pouvoir, certains adversaires politiques se chamaillaient entre l’un et l’autre en se ruinant réciproquement, peut-être on emprisonna quelqu’un quelque part, car il avait dit quelque chose sans prudence, mais ce que c’était un grand génocide avec quantité des victimes plus que la quantité des victimes des occupants hitlériens, et si alors je l'entendrais de quelqu’un, puis peu probable que je crusse en cela. Il n’y avait personne de laquelle aurait-on pu entendre la vérité. Les gens continuaient de garder le silence, de mentir et de ne pas dire toutes leurs pensées jusqu’au bout, quoique Staline n’existât plus déjà depuis longtemps. Les gens qui étaient tombées sous le joug totalitaire du pouvoir soviétique, ils n’étaient plus les gens comme les êtres conscients.
Alors, en mission, d’abord la mission avait lieu en Tchétchéno-Ingouchie, après d'elle il y avait les missions aux villages et steppes des parages de Stavropol, aux marais des régions de Tver et de Smolensk. Le soir j'avais assez du temps pour méditer. Parfois certains collaborateurs ne manquaient pas de me faire boire jusqu’à l’ivresse, mais comme d’habitude, sans continuer, et si l’équipe s'allait à l’accès d’ivrognerie, je trouvais des occupations plus intéressantes et plus utiles, en général c’était la lecture de tout ça que put me paraître intéressant. Autant qu'il y avait très beaucoup des choses pouvaient-elles m’intéresser, tout à fait différents côtés de la science et de la vie, c’est pourquoi je trouvais quelque chose d'intéressante toujours. Maintenant on pouvait considérer les évènements moscovites quant à mon amour non partagé, comme si du côté, mieux à réfléchir, d'autant plus que personne ne distrayait et n'empêchait pas.
Assez vite je tirai la conclusion que je ne devais pas me résigner avec cela et le laisser aller. Certainement, l'amour ne peut pas être forcé, mais il y avait eu de temps où j'étais gentil à son regard. La bêtise prononcée par elle qu’il y a cinq mois où elle avait été petite et maintenant quand elle est devenue intelligente et adulte, cette bêtise a livré ce qui était passé en réalité. Je bien savais que c’est précisément sa mère qui avait de la voix décisive dans la famille. Dans cette époque-là on passait un film «des femmes» relativement souvent. Ce film bien montre, jusqu’auquel marasme étaient amenés les gens en Union Soviétique. Le KGB n’avait point de l’intention d'interdire ce film. À l’Ouest bien tout le monde déjà savait sur l'infériorité et la médiocrité des gens soviétique, et ces gens-là étriqués et arriérés n’étaient-ils pas capables de considérer le film plus que les commérages ordinaires qu'ils regardent et écoutent toujours pourvu que tuer le temps. S'il y avait quelqu’un d'intelligent et expérimenté, il garderait silence pas seulement de la peur des persécutions possibles, mais aussi parce que cela soit une action inutile, c’est comme apprendre à un chien des mathématiques supérieures, et quant à gens intelligents, mais imprudents et sans expérience, il y avait le système des répressions qui étaient bien préparées.
Dans ce film il y a une image: une mère court à travers d'un champ, perd le souffle à cause de la course mais continue de courir dans le but d'améliorer la vie de sa fille, comme elle suppose, mais en fait pour la gâcher, à séparer la fille d'un homme qui n’a pas correspondu à son goût selon ses on ne sait pas pour quelles raisons simiennes. Elle vient d’arriver à temps. Les jeunes ne partent pas encore du quai par bac. La fille se range du côté de la mère. Le jeune homme voit que c’est une famille stupide et il rompt les relations avec la fille. Il aurait fallu que j'aie agi dans le même style.
Mais tout allait tout à fait au contraire: «Je la sauverai! Je la retirerai de ce marais! Je sauverai notre amour! J'ouvrirai à elle les yeux et elle ira après moi et se détournera de leur monde stupide et ennuyeux! Les canailles! Les sales philistins! Ils veulent à gâcher la vie de sa fille! En suivant leurs conseils sera-t-elle donc mariée avec quelqu’un qui est respecté dans le monde mais n’est pas aimé par elle, puis elle souffrira pendant toute la vie ou restera seule!» C’était réel qu’il ne manquât pas des exemples des mariages malheureux autour de moi et un de mes pronostics est réalisé: elle resta seule. Quand j’eus eu 50 ans, j’en renseignai. Pendant toute la vie n'a-t-elle mis au monde qu'une fille qui avait seize alors, mais elle-même ne s’est mariée jamais.
Il est arrivé à telle façon que nous deux avions changé les places d'habitation et j’appris vite son adresse neuve. Je commençai à écrire les lettres à ses parents. La première lettre fut écrite pour la conscience pure à la manière pacifique. Elle était la plus longue, vingt pages et quelques, adressée à la mère et dans cette lettre ai-je émis jugement exactement et compréhensible mes raisons à la matière du fait. Bien sûr, aucune réaction en réponse. Puis je leur commençai à écrire tout que je croyais sur eux et je leur faisais quelques coups de fil, en revenant de la mission. La mère raccrochait le récepteur et le père en réponse à mes premiers coups de fil décrivait-il d’une façon pittoresque comment il m’aura battu à l'aide des hommes du quartier, et dans la suite, quand je lui téléphonais, sa réponse commençait avec mots: «gueule de Gide!» J’expliquais à ce crétin que premièrement je ne suis pas un Juif, deuxièmement je ne suis pas un antisémite aussi, c’est pourquoi ses énonciations ne peuvent pas être comme insultes envers moi, mais il se tenait obstinément à sa conviction stupide comme si j'appartienne au peuple d’Israël. Ici je vais répéter une de ses «perles» mot à mot: «Il y a un certain esprit arabe-sémitique-juif en toi!»
Tout le monde sait que les chauvinistes en Russie usent le mot «Gide» où ils veulent à insulter une personne appartenant à la nation juive. Mais en dernières décennies et surtout au temps dernier ce mot commence d’avoir peu de l’autre sens. On vous peut nommer «Gide» indépendamment de votre appartenance nationale, par exemple, si votre niveau intellectuel et votre érudition seraient-ils peu plus haut que ceux de la foule. Être un homme intelligent est blâmable en Russie contemporaine. C’est le seul pays dans le monde où peut-on vous nommer«intelligent» avec intonation injurieuse et hostile. On peut vous nommer de telle façon aussi, si vous vous tiendriez aux valeurs européennes et défendez pour la liberté et démocratie. Il y avait une occasion révoltante où on me nomma «Gide». Il ne faut pas faire le silence sur ça, si donc à propos. En septembre 2001 je roulai par l’autobus dans une ville de la région de Moscou. Dans le même autobus il y avait un homme et une femme à l'âge à peu près quarante ans l’un et l’autre. Ils furent très contents des explosions terribles à New York qui eut eu lieu à l’un de ces jours (2001 septembre 11). Je ne parlai que: «N’est-ce pas honteux dire comme ça?!» J’entendis en réponse: «Gide! Juif! ... etc.» Si cela était une vérité, j’aurais habité l’Israël déjà depuis longtemps selon toute probabilité. Selon mes observations en Russie approximativement dix pourcents de la population étaient-ils contents à cause de cette action terrible de terrorisme. Alors, soupçonner la Russie en complicité droite ou indirecte de l’action monstrueuse de terrorisme, j’en ai plus de la raison que l'Ekatérinitchev, ce juge d’instruction avait-il raison de me soupçonner en meurtre. Ce n’est que mon soupçon, lequel je communique aux lecteurs à coeur ouvert. Donc je suis tel que je suis, c'est-à-dire, soupçonnant. Au moins, c’est l’Union Soviétique qui a mis le désordre à l'Afghanistan, à l’Irak et à l’Iran. Un pays d'eux tenta sans succès d’aller après les communistes; deux autres partirent selon la voie de l’obscurantisme religieux. Mais, comme on parle en France: revenons à nos moutons!
Je guettais Hélène quelques fois de bon matin où elle allait au travail. Sa relation envers mes tours était ambiguë. Elle parlait de ce qu’elle embête à cause de moi, mais on pouvait apercevoir que telle grande attention de mon côté, cela bien flattait son amour-propre. J’avais pour le but principal à l'inviter chez moi. Au temps présent je ne perdrais pas contenance et j’obtiendrais du succès, sans violer point le Code criminel. J’aurais bien agi activement, avec assurance mais au-dedans des limites de la loi. Mon intention était assez sérieuse. Je voulais à créer une grande famille avec une foule d’enfants. J’avais vu comme les gens vivent au Caucase. Mais ici les divorces, l’alcoolisme, les enfants malheureuses qui sont laissés aller, et ce que me rendait en rage dans la plus grande mesure, c'est la haine réciproque sans raison et les querelles entre les gens, comme entre les chiens. Mes mots propres écrits dans une de mes lettres à ses parents, je les me rappelle jusqu'au temps présent: «... la société où vous rivalisez comme les insectes insatiables, qui à qui mordre l’un l’autre plus fortement».
Vous seriez étonnés si vous apprendriez que dans ce temps-là je n’étais pas un antisoviétique. Peut-être, c’était le temps de la plus grande loyauté. Quant à l'envergure des répressions de Staline, comme vous avez déjà vu, je n’avais pas aucune image réelle. Y compris je croyais que le même désordre qui avait lieu en URSS, comme s'il eût lieu dans tout le monde étranger aussi, et comme on en parle: «Chaque bécasseau loue son marais».
Les lettres des missions à ses parents étaient-elles en humeur brutale, quoique le Code criminel n’était pas violé en eux. Il n’y avait aucune menace ou insultes avec les mots mauvais. Je faisais un accent sur ma connaissance, par exemple de détails de leur vie quotidienne, de la distribution de l’appartement, etc. Aussi je montrais ma capacité de la surveillance et de retrouver des adresses. Cela m'amusait donc. Il est possible que ce fût l’instinct de chasse. Si j’aurais une machine du temps, il aurait été bien à venir à l'aide d'elle vers moi-même en passé où j’avais 20 ans et à parler: «abandonne elle! Elle n’est point ce que tu crois. Tu ne l’amélioreras jamais. Cherche quelqu'une d'autres qui possèdent la perfection en fait, au lieu de poursuivre celle-ci, à laquelle as-tu inventé et ajouté cette perfection! Dans le meilleur cas perdras-tu les forces et le temps en vain. Même si tu réussis à te lier avec elle, tu même seras déçu».
Tous l'hiver de 1970 à 1971 passai-je en mission du travail, et au printemps, quand j’eus déjà thésaurisé certains sommes, je démissionnai. Enfin, voilà, le matin, 28 avril j’apparus près de l'immeuble qu'elle habitait. C’est un immeuble aux neuf étages au quartier Kountsevo où j’apparus, sans me cacher donc. J’avais avec moi deux étuis de pellicule qui étaient remplis du poivre, à tout cas, pour dans le cas d’un danger à jeter cela aux yeux et à fuir. Aussi, j’avais un couteau «Poisson». Il y avait tel couteau dans le temps soviétique, le couteau avec manche bleu de pâte plastique, qui imaginait un poisson où le couteau est plié. Le «Poisson» pouvait se séparer à deux parts: la queue était assemblée avec la lame du couteau et la tête de la «Poisson» était assemblée avec la fourchette. Mais la lame n'était pas grande et le métal n'était pas de bien qualitatif. Si appliquer telle arme, il ne pourrait que rendre en rage un adversaire, mais pas le forcer d’être incapable d’agir. Maintenant je bien crois que par un simple stylo à bille pourrait faire plus grand dommage plus que par ce couteau, mais alors à cette époque-là je croyais faussement comme si ce «couteau» puisse bien aider en cas d’une attaque. Dieu merci qu’il ne m’arriva jamais l’occasion pour appliquer cette «arme»!
«Qu’est-ce qu’ils peuvent faire à moi? - pensais-je. Je ne suis voyoute pas, ni vole. Bien sûr, ils peuvent de me donner sur la gueule, calomnier, mais organiser agression par une grande bande – ce serait un problème: le matin du jour ouvrable. Tout le monde se dépêchait au travail.
Si on m’attraperait à la police, on me sera contraint laisser aller. Parce qu'il n’y a aucun crime que j’aille commettre, et ce que ses parents étaient contre nos relations – c’est la simple histoire ordinaire. S'ils vont me battre, puis je leur jetterai le poivre aux yeux et m’évaderai. Je ne m'attendais d’elle-même aucune provocation, aucun scandale dans la rue, bien possible que je n’avais pas tort en cela. Pendant visites pareilles n’était-elle pas très contente, mais il n’y avait lieu aucune protestation hostile, aucune appellation à l’aide des passants et de la police. Alors je croyais d’agir graduellement, comme l’eau qui mine une pierre. Soit les années seront perdues pour cela, mais il faut arriver à mes fins malgré tout.
Ce jour-là je n’ai pas bien de la chance. D’abord, une liftière d'un ton impérieux exigea de présenter les documents. Je réprimai l’indignation juste et montrai le passeport à elle en demandant: « comment est-il à votre point de vue ? Si je vais rencontre avec une jeune fille, parler paisiblement avec elle, mais ses parents sont contre ce rendez-vous, est-ce que c’est un crime? » Elle fit un signe de tête affirmatif, en montrant la compréhension et rendit le passeport. Dans demi-heure son père sortit de l’entrée. Il fut debout quelques instants et me regarda hostilement, néanmoins il ne s’approcha pas de moi. Je comptai d’attendre plus une heure et si pendant ce temps elle ne sortirait pas, cela signifierait qu’elle n’avait plus emploi ou était malade et resterait chez soi.
Dans vingt minutes approximativement j’aperçus deux agents de la police qui s’approchèrent de la place où le père d’Hélène m’eut vu, mais je fus changée déjà la place et en voyant eux j’entrai dans l’entrée instinctivement. Bientôt je rendis compte que la journée évidemment a passé en vain et tout est égal si on m’attrape: ils n’ont rien contre moi malgré tout et du même coup j’apprendrais quelle sorte du grief les parents d’Hélène pourraient avoir contre moi. J’espérai qu’on ne m’emprisonnait pas pour mon air «arabe sémitique juif». Je sortis de l’entrée, les gardes de l’ordre me proposèrent de rouler avec eux, et j’acceptai la proposition avec plaisir et montai au motocycle à trois roues, en souriant.
Il y avait une heure et demie après l’arrestation, on m’appela «rouler les doigts», c’est-à-dire copier des empreintes des doigts, en le motivant que «nous avons besoin de vérifier quelque chose». Bientôt le chef du département la police qui se trouvait rue Molodogvardeyskaya, il m’appela poser des questions carrément pour ma propre vie intime. Autant que je me rappelle, je répondis en souriant:
-Qu’est-ce que vous avez d’intérêt malsain sur ma vie intime? Est-ce que vous avez des photos me compromettent? J’en voudrais de voir.
En réponse il ricana et regarda à moi... On parle en russe: «à regarder comme un mouton regarde à la porte cochère neuve». Puis on me mena au bureau de l'enquêteur. Il y eut un homme assis sur la chaise, qui se distingua, il est difficile de dire pourquoi, il est possible, à cause de son regard qui n'était pas en colère, mais perçant. L’homme avait trente-cinq ans et si je ne me trompe (il est passé déjà presque il y a quarante ans donc) il fut vêtu en complet noir. Et je sentis par intuition qu’il n’est pas de ce département. Les autres, deux ou trois d'eux, ils furent vêtus en civil, clair gris ou bleu. Leurs regards ne furent pas perçants mais méprisants et moqueurs. Je devinai qu’ils avaient lu mes lettres aux parents d’Hélène, bien ils étaient informés de ma position de la vie, de mon point de vue aussi.
-C’est mal qu’on trouve le couteau que tu tiens avec toi. Est-ce que tu as l’intention de tuer cette jeune fille?
-C’est vous qui devez prouver cette fantaisie, pas moi. Vous avez lu mes lettres donc. Et vous me détestez pour mes convictions, n’est-ce pas? Et vous voulez à accrocher sur moi un crime d’un autre. Il n’en sera rien résulté. Le temps n’est pas le même.
-Qui est-il qui a besoin de te détester! Tu n’es pas la corde et les crimes ne sont pas le linge pour l’accrocher sur toi. Est-ce compréhensible?
-Alors, qu’est-ce que je fais ici? Il y a trois heures sont passées déjà.
-Il faut te conduire n’importe où, faire de la radiographie.
-Ce que m’intéresse, enfin parla celui-ci qui fut assis sur la chaise, c’est quand étais-tu à l’arrondissement de la rue Varchavskoye chaussée en dernière fois? Là, au-delà de l’Embranchement?
-Dans cette rue je n’ai pas des amis, ni des connus, rien d’intéressante. Mais ici à Kountsevo je vais et j’irai plus encore. C’est ma propre affaire, personnelle. Est-ce que c’est un crime?
-Tu déranges les gens et écris les mauvaises lettres.
-Quel article du Code criminel est violé?
En ricanant, ils me parlèrent à sortir de la chambre et d’attendre dans le couloir. Je sentis du mal sortant de ces gens, le mal qui n'est pas grossier, ni brutal, mais le mal comme s'il fût en gants blancs. Très vite ils m’appelèrent au même bureau de nouveau.
-Voici la plainte de la liftière contre toi. Tu as juré contre elle par les gros mots. C’est petit voyoutisme. Maintenant nous allons chez le juge. Il est d’usage de dix jusqu’à quinze jours pour ça.
Bien sûr, je me retins des bêtises comme crier, piétiner, frapper sur la table de poing, mais l’explosion de l’indignation fut vue sur mon visage et cela les bien amusa. Ils furent debout en souriant. Maintenant, après vivre soixante, il est peu probable que je m’étonne dans la situation pareille, car je sais bien qu’on peut d’attendre n’importe quoi des canailles qu'il saurait justement les comparer avec les occupants ennemis. À vrai dire, c’était une petite saleté. Malgré cela il était regrettable puisque cette injustice d’être emprisonné même pour quelques jours, en outre j’avais été plusieurs mois à la mission, sans être chez moi.
Au juge j’allai à pied, cela va sans dire, en étant accompagné par ces hommes. Un d’eux comme j’ai appris plus tard, il était un juge d’instruction de ce département local Boukhvalov. Celui-là qui fut assis vêtu en complet noir et avec regard perçant, il fut le même juge d’instruction Ekatérinitchev. Ces noms ne sont pas inventés. À quoi bon ferais-je les gestes de générosité, en cachant eux? J’écris tout, comme cela se passait en fait.
Le juge se trouva dans l’autre immeuble, pas loin, cinq minutes à pied. Parfois l’intuition, peut-elle nous raconter beaucoup des choses. Quant à juge, ce fut une femme de moyen âge, c’était semblable qu’elle fut éreintée par la vie soviétique, n’eut point l’aire d’une fonctionnaire-gredine, même il était assez possible qu’elle était scrupuleuse.
Il y a telle catégorie des gens dépendants qui n’ont point l'envie de faire saletés, mais avant besoin de gagner un peu d’argent, pour nourrir ses familles, ils sont obligés de faire comme ça, et elles ont peur de chercher un autre emploi. Même j’eus pitié d’elle. Je racontai en bref comme cela fut allé, j’ajoutai que je fus sobre, raisonnable et ne fus pas assez bête à céder à la provocation et dire des gros mots où c’est assez possible que les parents de cette jeune fille, pour laquelle je suis venu à Kountsevo, assez possible que m’attendirent-ils avec intentions pas bonnes.
Elle écouta en baissant les yeux, puis elle dit avec peine: «Dix jours de l’arrestation».
Elle bien apprit que je n’étais pas coupable de rien, et qu’est-ce qu’elle aurait pu faire? Si elle aurait annoncé que je n’étais pas coupable de rien, puis elle aurait passé comme une folle et peut-être non toute de suite mais graduellement aurait-on la déloger de l’emploi. Elle avait fait tout qu’elle avait pu, quoiqu'elle ordonnât l’arrestation, mais la minimale.
Je n’étais plus détenu au département longtemps après cela. Dans demi-heure déjà fus-je au siège arrière de l’auto «Volga» entre deux agents de la police, et Ecatérinitchev fut assis avec le chauffeur en avant. L’auto fit tourner à la direction du centre de Moscou. Il roulait longtemps: déjà les heures de pointe de soir commencèrent. Le juge d’instruction ne garda point un silence. J’appris de son bavardage qu’en hiver une fille, était-elle violée et tuée par couteau à la part méridionale de Moscou et qui avait eu seulement treize ans. Quant à Ekatérinitchev, il n’avait pas été capable de trouver le criminel, et maintenant il recherchait un bouc émissaire. Je ne sentis pas un danger à cause de cela, parce que ce n’était pas commis par moi, et aussi que je n’avais pas été à Moscou pendant presque tous l’hiver, en venant seulement pendant les fêtes. À venir de là, sans être vu de personne des collaborateurs ou des habitants du village où nous avions travaillé – cela n’avait pas été possible.
-Eh bien, vous soupçonnez que j’aie commis un meurtre conjugué avec un viol d’une mineure à Moscou dans un quartier près de Varchavskoye chaussée? Est-ce que vous croyez en cela?
-Pas du tout. Mais à vrai dire, ta conduite est étrange, c’est pourquoi faut-il vérifier quelque chose. Tu es venu chez jeune fille qui ne veut pas à avoir rendez-vous avec toi et tu as du couteau dans la poche.
-Ce couteau est vendu à tous les magasins sportifs et touristiques librement et vous ne pourrez pas m’inculper de porter l’arme blanche. La jeune fille est mise contre moi par ses parents, et je voudrais justement à l'arranger. Est-ce que vous n’avez pas lu les lettres?
-On peut t’emprisonner seulement pour ces lettres, c’est assez.
-Alors, s’il vous plaît, expliquez-moi, quel article du Code criminel est troublé?
-À quoi bon apprenais-tu le Code? Est-ce que supposais-tu comme si on puisse tromper la justice?
-La justice est déjà trompée par vos collaborateurs aujourd’hui. Je n’ai point dit les mauvais mots, mais je suis emprisonné pour dix jours. Et je suis retenu illégalement encore. Est-ce que j’ai eu l’air suspect? Ses parents ont-ils appelé la police? Mais c’est vous qui bien voyez qu’il n’y a pas ce dont peut-on m’inculper. Ce signifie que conformément à la loi, il a fallu me laisser aller pendant trois heures. C’est vous qui perdiez le temps avec moi inutilement. Le premier que j’aie fait, en étant à votre place, je vérifierais d’alibi.
-Donc ne nous enseigne pas à travailler!
-Eh bien, soit ça va selon vous: j’ai tué, démembré, enfoui, écrit une inscription. Mais je bien doute qu’on paye une prime à vous seulement pour votre version.
-Ha ha ha, c’est bien drôlement viens-tu de parler: avoir tué, démembré, enfoui... le juge d’instruction, comme je l’appris, il n’avait rien contre plaisanter et rire. Est-ce qu’il espéra que je me passionne pour les plaisanteries jusqu’à tel point que je lui donnerais de matériau compromettant réel contre moi, même s’il aurait eu lieu? Visiblement il devait avoir affaire avec imbéciles. C’est plus un argument encore en faveur d’idiotisme des masses populaires.
Cependant l’auto roula déjà selon la rue Petrovka. Les miliciens à deux côtés de moi furent assis et contents, évidemment ils furent divertis par la conversation.
-Il paraît que nous sommes arrivés à la Petrovka 38?
-N’inquète-toi pas! Tu vas passer la radiographie et puis nous roulerons en arrière. (la radiographie était leur idée obsédante. Est-ce qu'ils ne pouvaient pas diversifier leur fantasie?)
-De quoi vous supposez-vous que je veuille rouler en arrière? Aux toutes les occasions je suis emprisonné pour dix jours. Je suppose que passer le temps à Petrovka 38, cela serait plus intéressant.
-Maintenant, tu as beaucoup du temps libre pour méditer, te rappeler et puis me raconter la vérité où et quand as-tu fait la voyouterie, on est poursuivi après toi, on t’a vu. Nous avons beaucoup de plaintes contre toi. Il saurait mieux que tu t’avoues en tout. Nous avons des cas çà et là. Alors, rappelle-toi!
Voici telle approche bête et sans valeur dans telle organisation qui paraît importante.
À la cellule à trois places où on m’amena, il y avait un voleur à l’âge de quarantaine, inoffensif comme paraît-il. Une vingtaine d’années avait-il passé dans les prisons et camps de bagne. Il n’a pas eu l’air qu’il avait gagné beaucoup sur la «profession».
-Idiot! Qu’est-ce de quoi souris-tu?! Donc on te «coudre» un meurtre! Est-ce que tu rends compte?!
-C’est l’erreur absolue. J’ai bien d’alibi. J’étais à la mission de travail toujours.
-Ici quelqu’un était. Il parlait d’alibi aussi. Puis tous «bouquet» des articles du Code criminel a-t-on trouvé chez lui. Eh bien il est parti à l'abattage des arbres pour quinzaine années. Tu estimes, comme si tu puisses tromper la PCM? Alors, essaye! Si tu es tel rusé.
Maintenant, il y a trente-neuf ans, en regardant en arrière, je suis bien content comme tenais-je des conversations avec le juge d’instruction. Une chose que j’ai oublié à demander de lui: comment réagiraient les parents de la fille qui était tuée en hiver 1970-1971 au bout méridional de Moscou, s'ils auraient entendu et vu quelles bêtises il me parlait, s'ils auraient vu ce «couteau» à cause duquel ils cherchaient chicane à moi, s'ils auraient appris de tout en ensemble de quoi s’occupa-t-il, ce juge d’instruction, au lieu de rechercher le criminel réel. Quelle opinion se formerait dans leur esprit sur le PCM, sur l’Union Soviétique et sur le même Ekatérinitchev? Je voudrais qu’ils le lisent maintenant. Cette information calmerait leur nostalgie de l’URSS, s'ils la éprouvent.
Dans la nuit j’entendis à travers du sommeil, qu’on amena un interpellé qui s'en rappelant toutes les mères, se révolta-t-il qu’on lui eut attrapé à la PCM comme un voyou (?). Je ne savais pas ce qu’il fait à la PCM. Par la suite on me renseignait des gens différents et des places différents: est-ce possible s'il y a de l’appareil d'écoute à la prison de l'enquête, particulièrement dans telle place comme PCM? Toutes d'eux le niaient avec assurance, parfois en expliquant: «dans ce cas tous les juges d’instruction parleraient-ils complètement à l’autre façon. Néanmoins, il y a beaucoup de dénonciateurs».
À la différence du voleur, ce type était assez désagréable. Si nous serions à telle prison, comme Boutyrka, nous nous battrons tôt ou tard. Je fus une expérience, en faisant des confidences qu’une fois comme si j’eusse vendu quelques bouteilles de l’eau-de-vie à la gare de Kazan. Au même jour-là j’entendis d’Ekatérinitchev:
-Tu dis que chez toi tout soit légal, mais tu vendais de l’eau-de-vie illégalement.
On m’emmenait de la prison au bureau de l'enquêteur à travers la cour à l’autre immeuble, en mettant les menottes. On les enlevait au bureau.
-S’il vous plaît, je vous prie de mettre votre montre - plaisantait un agent, en mettant les menottes.
On m’appela chez l'enquêteur à la première fois demain après arrivée, le matin.
-Comment viens-tu de passer la nuit? Qu'est-ce à propos de la nourriture chez nous?
-C'est normal pour prison.
-Est-ce que viens-tu de te rappeler quelque chose?
-Hier je vous ai dit qu’il n’y a rien que je puisse me rappeler. À dire plus exactement, il y a beaucoup de souvenirs intéressants, intéressants pour moi, pas pour vous.
-Est-ce que tu ne te rappelles pas que tu aurais fait voyoute, les gens poursuivent après toi, elles t’ont crié: «Halte! Halte!» Mais tu t’es évadé et as roulé par train si vite que le vent a sifflé après toi?
-Votre imagination est fertile.
-Regarde là. Voici la carte de Moscou. Le shaussée Varchavskoe est ici.
-Voilà donc, et quoi?
-Voilà donc et tu viens de tomber dans le panneau, il dit en riant et, en menaçant par l’index continua: donc tu sais, tu sais ces quartiers!
-Le Code criminel n’interdit pas de savoir où se trouve une des principales rues de Moscou. Est-ce un crime? Dans quel article cela est décrit?
-Un article ne disparaîtra nulle part de toi, n'aie pas d’inquiétude pour ça! Ce serait mieux, vas-y à la chambre et rappelle-toi, rappelle-toi!
Je ne sais pas qui était plus diverti par cette conversation, le juge d’instruction ou moi.
Quand j’entrai à la chambre, les prisonniers déjà se conduisirent à l’autre manière. Ils commencèrent de rire:
-Est-ce que tu sais pourquoi on t’a amené ici? Pour déshonorer la PCM. Ils ne peuvent pas attraper quelqu’un, c'est pourquoi ils attrapent tout, n'importe qui. Nous avons supposé: un meurtre, un viol, comment faut-il cela traiter? Et comme ça va en fait, ce n’est qu’une blague. Ici beaucoup des hommes sont emprisonnés pour les affaires sérieuses, mais tu n’as que des problèmes avec ta Hélène, ha ha ha!
Ces détenus qui ont certaines expériences de la vie, quoique originale. Ils ne manquent pas d’intuition aussi. À deuxième jour ils ont appris que je ne suis pas un coupable. Et le juge d’instruction Ekatèrinitchev, est-ce qu’il n’a pas le compris? Je ne croirai jamais en cela! Même un homme obtus qui exécute le même travail pendant quelques années, il acquerrait certaines expériences malgré tout. Et comment ces détenus avaient-ils deviné de l'innocence? Cela passa à l’instant de mon retour du premier interrogatoire. Je fus dans une ignorance bienheureuse; je ne vis aucun danger à cet incident. D’où pouvais-je l'apprendre dans mon âge vingt ans, d’où pouvais-je l'apprendre au pays où les plus intimes gens mentaient et faisaient l’hypocrite, d’où pouvais-je être informé que dans quelques années certains hommes innocents seraient-ils fusillés à cause des aventures du maniaque Tchikatilo, puis quelqu’un serait fusillé à cause des aventures du maniaque Mikhasévitch? Stalinisme n’est pas mort. Il continuait de marcher selon la planète et il continue de marcher jusqu’à ce jour. Il n'est pas déjà tel remarquable, ni tel exprimé, maintenant il est beaucoup plus faible, mais les précieuses âmes humaines, quoique en moins quantité, continuent-elles de périr sous la botte du bétail soviétique.
Je me trouvais dans l’ignorance bienheureuse et j’estimais comme c’est super et drôle: je suis interpellé dans la même «Petrovka, 38», ils me mènent aux interrogatoires chez l'enquêteur avec menottes! Donc c’est excursion la plus intéressante! Et malgré cela il ne me menace aucun danger. Et le juge d’instruction à l’interrogatoire il m’a diverti. Et les détenus, en jetant un coup d'oeil à moi, ils ont appris tout: un homme qui a violé et tué une fille et est emprisonné pour cela à la prison de PCM, il ne retournerait jamais de l’interrogatoire, en souriant.
Quant à tortures, j’ignore la situation contemporaine, en 1971 elles y n’existaient pas déjà depuis longtemps. On parle de ce qu’elles étaient pratiquées en années trente et quarante. Un ex-détenu de la ville Istra (région de Moscou) qui travaillait comme un géodésien avec nous, il était passé près de vingt ans aux camps de bagne et il raconta qu’il était emprisonné à la PCM en commencement des cinquantaines où Beria était encore vivant. Il y était amené, avait vu des tortures et s’était évanoui de l’horreur.
Les détenus avec lesquels j’étais interpellé, ils me parlaient de ce que peut-être, en PCM il y a un sous-sol où la condition est antihygiénique et terrible. On localiserait là-bas ceux prisonniers, lesquels avait-on besoin de rompre, mais les mêmes prisonniers ne la savaient pas sûrement, ce ne fut qu’une supposition. J’estime que déshonorer la PCM à telle manière, ce n’avait pas lieu en plan du pouvoir. C’est la plus probable qu’il n’y avait aucun sous-sol et s'il aurait fallu torturer quelqu’un, il ne serait pas un problème de trouver un autre lieu pour ce but.
Aux interrogatoires suivants Ekatérinitchev importuna à moi sur le commerce illégal de l’eau-de-vie qui força mon soupçon contre deuxième détenu à la chambre qui est arrivé à la première nuit. Enfin je dis à l'enquêteur:
-Admettons, comme si j’aie vendu quelques bouteilles de l’eau-de-vie n’importe où. Maintenant comptez qui est plus difficile: découvrir dix meurtres ou bien prouver le fait de ce petit marché avec l’eau-de-vie? Si j’ai fait cela à gros marché, pourquoi ai-je la somme des économies assez modeste? (À l’instant de l’interpellation j’ai eu du livret de caisse d’épargne avec moi et je n’ai pas eu du temps pour que poser au dépôt des argents que j’avais gagnés à l’emploi. Je les tins chez moi.)
-Oui, la somme est modeste en effet.
Après ce dialogue Ecatérinitchev n’engagea plus la conversation sur le commerce illégal de l’eau-de-vie. C’est probable qu’il se raccrocha à n’importe quelle possibilité pour que prolonger mon séjour sous la garde. Malgré tout ce juge d’instruction ne fut pas un idiot. Si vous estimez que son but soit trouver la vérité, découvrir honnêtement le crime, alors il agirait comme un idiot en effet. Mais c’était un procédé rusé. Si vous n’avez jamais affaire avec la milice (ainsi on nommait la police soviétique), ce ne signifie point que ce procédé n’était jamais utilisé contre vous. Par exemple, ce procédé est utilisé par les employés des Bureaus de logement (en URSS et en Russie), ceux qui sont venus chez vous à réparer le dysfonctionnement de l'assainissement. Un monteur à qui vous avez vous adressé pour réparer n’importe quelle chose défectueuse, un fonctionnaire, dont vous recherchez à recevoir n’importe quel bien qui est votre en concordance avec la loi, mais ce fonctionnaire n’a point d’envie accorder ce bien à vous – tout eux et la milice en premier tour, ils essayent vous d'inspirer le complexe de culpabilité. Suggérer à vous comme si vous-mêmes auriez tort en quelque chose, comme si vous vous conduisiez bizarrement ou sans noblesse, ou non normalement. Si c’est la milice, ils suggéreraient à vous comme si vous ne soyez pas sans péché, comme si vous vous soyez détenus pas en vain. Si vous êtes illettrés en jurisprudence, ils vous tromperaient sur les articles qui n’existent pas. Et si vous céderiez et acceptiez en apparence, cela ne suffit pas pour eux. Leur but n’est pas encore atteint. Il sera atteint où vous-mêmes croiriez sincèrement en ce que vous ayez tort. Le premier degré fondamental pour Ekatérinitchev n’était pas à établir l’un ou l’autre fait concret d’une infraction à loi (bien sûr, cela avait la place aussi, mais celle secondaire), mais pour que je même me rappellerais: ou bien j’avais vendu illégalement n’importe quoi et n’importe où, ou bien j’avais dit des gros mots à quelqu’un, ou bien peut-être j’avais frappé en visage quelqu’un ou menacé par le couteau et m’étais évadé; le juge d’instruction n’avait pas besoin de ce que je lui raconte tout ça, mais pour que je même me rappelle tout ça et enfin pour que je me sente comme un criminel. Et en cette direction il agissait assez raisonnablement.
Mais dans le cas, on parle en Russie: «comme la faux vient de se heurter contre une pierre». Il a attaqué ma place qui n’est pas faible, pas du tout. Il en faut expliquer pour comparaison: un ours me peut tuer, mutiler, mettre à la fuite en faisant peur à moi. D'autre part, l’ours ne me ferait jamais sentir au-dessous de lui. N’importe quoi ferait-il, il resterait un ours et je me sentirais un être humain malgré tout. Si on m’insulterait dans la rue, je ne sentirai point que ma dignité subisse des dommages. Envers à moi, c’est l’attroupement des bêtes, contre lesquels il faut faire la guerre habilement, pour qu’ils sentent plus mal, pas moi. Même si ma femme commet un adultère, je ne sentirai point comme si je vienne de devenir pis à cause de cela. Cela signifierait que ce soit elle qui est en désordre, pas moi. Évidemment, je n'ai pas du sentiment de jalousie à cause de ça. C’est mon trait individuel, très avantageux comme il va et c’est pourquoi naturellement à créer dans ma conscience un complexe de culpabilité, il sera mal parti chez n’importe quel juge d’instruction. Envers moi il n’est point meilleur qu’un ennemi à la guerre, qu’un occupant ennemi. Je pensai à celui-ci, comment faire une allusion à lui, sans me causer un grand préjudice, même si un jour ou l’autre je deviendrais un assassin, ma première victime ne serait aucune fille, ni garçon, mais il même serait celle-ci! Et telles choses comme l’influence, le pouvoir, la force physique, le grade d’officier – tout ça n’aidera point à ressusciter un défunt.
-Malheureusement, notre monde est fait donc ainsi que ceux qui sont forts battent ceux qui sont faibles. C’est vous qui êtes un juge d’instruction, un représentant du pouvoir, c’est vous qui possédez de beaucoup des droits et votre force est en tout ça. Quelqu’un se trouve dans votre champ visuel, un jeune homme qui soit un ballot (bien sûr, de votre point de vue), soit un hippie, soit on ne sait qui – c’est moi en personne. Il n’a ni de pouvoir, ni d’influence, et pour comble il a de problème personnel: il tente de sauver une jeune fille chérie de l’influence mauvaise de ses parents. Les parents ont l’intention de se débarrasser de lui et ils appellent la police. Les agents de police à Kountsevo sont aussi des gredins que les parents de la jeune fille qui sont corrompus par les préjugés qui sont tombées en désuétude. Mes lettres aux parents d’Hélène qui sont irritées, mais justes, elles éveillent chez eux la haine et la méchanceté. Ils me veulent détruire. Alors ils téléphonent à vous à la PCM et annoncent qu’il y a un bouc émissaire convenable sur qui on peut d’accrocher un crime, parce qu'il y a un problème très difficile le découvrir. Maintenant le temps n’est pas le même, et peu probable que cela soit obtenu. Et vous ne tenez pas encore compte d’un détail: quelqu'un qui est fort peut battre une personne faible jusqu’à un certain stade critique. Si priver tout des personnes faibles, ils seraient plus forts que ceux qui sont forts, puisque celui-là est le plus fort qui n’a rien qu’on puisse perdre encore.
-Oh, là-là! C’est idée qui est curieuse...
-Mais si! Celui-là est le plus fort qui n’a rien qu'on puisse perdre encore. Il peut tout!
-Il peut de quoi vraiment?
-Tout qui est possible physiquement.
Une pause s’établit pendant laquelle il tantôt cligna des yeux, tantôt ouvrit les, encore hocha la tête. Ce fut assez possible qu’il a deviné: si on me jugerait pour le crime lequel je n’avais pas commis, j’ai eu l’intention de venger, venger terriblement.
Les gens de sa profession se sont habitués aux menaces plus franches et plus ouvertes depuis longtemps. C’est probable qu’il fut rendu perplexe avec telle forme alambiquée et évasive dans laquelle j’ai présenté cette menace: il semblait qu’il n’y ait rien que puisse-t-on chercher et d'autre part c’est assez compréhensible pour celui-là qui est intelligent. Dès lors, lors de chaque rencontre, après traditionnel «bonjour-bonjour», ajoutait-il, en souriant:
-Eh bien, Boria, les forts battent les faibles?
-Vraiment. Et celui-là est le plus fort qui n’a rien qu’on puisse perdre encore.
Ce dialogue répétant tous les jours commençait à ressembler à mot d'ordre et mot de ralliement.
Aux interrogatoires suivants il demanda de moi écrire en détail à quels jours j'ai été à la mission, à quels jours je suis revenu chez soi, par lesquels trains suis-je parti et venu, qui travaillait avec moi et qui pourrait affirmer que je ne me sois pas absenté pour nulle part pour longtemps. Une fois l’agent qui m’accompagna, il me recommanda instamment de m’habiller en casquette, comme s'il ait fraîchi trop dehors. Je sortis à la cour – il n'y avait aucun refroidissement, il fit chaud et le soleil brilla.
-Tiens-toi debout ici!
Un commandement a retenti de loin:
-Tous vous, prenez cette place!
Un groupe est paru au loin, les gens duquel regardaient à moi d’une manière désagréable. La distance qui me sépara, était-elle près de trente mètres si j’ai bonne mémoire.
-Est-ce que c’était l’identification? - je demandai déjà au cabinet de l'enquêteur.
Ekatérinitchev n'a le pas nié. Il eut un certain air mécontent. C’est la plus probable qu’ils ne reconnurent pas en moi avec assurance celui-là qui était recherché, quoique l’identification passât non selon règles: de la longue distance, je fus seul, mais selon règles il faut que deux hommes neutres encore soient debout à peu près de personne soupçonnée, pour que diminuer la probabilité d’erreur.
Le délai de l’arrestation administrative pour dix jours passa à son but.
-Bientôt Fantômas mangera le pain blanc, - plaisanta un des copains de cellule. Il n’a pas eu tort.
Je n’ai appris que dans beaucoup d’années, dans lequel danger je m’étais trouvé ces jours-là. Dieu merci que tout a passé comme ça! Il ne serait pas vrai dire que j’en avais été quitte pour la peur, puisque je n’avais aucune peur. C’était perçu naïvement, comme à l’enfance, comme si tout qui passa soit «super» et drôle. Ce n’était qu’une fois j’ai vu en rêve: une scène, sur la scène est debout un garçon pionnier avec sa cravate rouge et chante par sa voix d’enfant une chanson des prisonniers: «selon la grande ligne de Sibérie expédie-t-on nous, ah, maman, en route longue...»
Alors, en réveillant, je pensai «Ah! Diable! Il ne me manque que ça!» - et plus rien. Il n’y avait des troubles que le dépit méchant de calomnie de la liftière et la vilenie des flics, le mal duquel était compensé de telle excursion intéressante et captivante à «Petrovka, 38» du dedans.
Combien de tels rêveurs naïfs y a-t-il qui croyaient, comme moi, comme si l’erreur aille être découverte et on les aille laisser aller à la liberté, mais la sort n’avais pas voulu qu’ils retournassent vifs. Combien d’eux sont retournés beaucoup d’années après, avec santé corrompue, avec mentalité déformée, avec l’âme noircie qui est éprouvée par les offenses et par des humiliations fantastiques, selon leur envergure. Qu’est-ce que soit avec moi si je n’aurais pas été à la mission de travail pendant tout l'hiver? Combien des âmes innocemment perdues sont-ils au compte chez juge d’instruction Ekatérinitchev? Alors au printemps 1971 j’ai eu vingt. Il eut l’air qu’il ait eu à peu près trente-cinq. Cela signifie que maintenant il a soixante quinze. C’est intéressant ou bien il boit le cognac avec citron, ou bien il est déjà mort? S'il est vif, il n’a qu’une issue: aller à n’importe quelle église et se repentir. Alors le Seigneur le pardonnera. S'il a assez de santé, ce serait mieux à décrire tous certains cas de condamnation des innocents notoirement, c'est-à-dire, les cas qui étaient fabriqués par l'organisation et par lui-même, puis publier cette information à l’Internet, en la faisant connue pour tout le monde. Sela serait un exploit chrétien. Malheureusement, tel cours des évènements est peu probable.
Le monde doit savoir la vérité, et il est temps de cesser de croire en contes sur Jeglov et Charapov. (Ils sont des héros du film policier soviétique «la lieu de la rencontre ne faut-il pas changer»). C’est l’État de Satan, l’État méchant et barbare. Il faut rappeler aux gouvernements de tous les pays démocratiques et civilisés plus souvent que n’importe quelles transactions avec Satan et antéchrist, ils ne peuvent jamais être profitables. «Vous les reconnaîtrez à leurs fruits» - il est écrit en Évangile (Math 7: 16) Il y a des fruits méchants accumulés à la guerre contre Tchétchénie plus que soit assez pour apprendre avec qui a-t-on des affaires, pour apprendre que ce pays n’est point amélioré et il continue d’être dangereux pour tout le monde. Et il est écrit encore dans l’Apocalypse que chaque vie qui est perdue, elle approche des évènements de la grande détresse de l’Apocalypse.
Après ma libération il y a eu encore une occasion scandaleuse sur cette affaire. Quand je n’étais pas chez soi, on est venu pour la perquisition, en effrayant mes mère et grande mère. Ils demandèrent à donner à eux on ne sait quel couteau d'un ton qui n'admet pas de réplique. La grande mère prit tous les couteaux que nous avions chez soi et les étala devant eux.
-Non! Nous avons besoin du grand couteau!
Mais en voyant que les gens à l’habitude soviétique sont effrayés, par conséquent peu probable qu’elles cachaient quelque chose, tous ils s’allèrent.
À quoi bon ils ont eu besoin de grand couteau où l’alibi est mis à l’évidence et l’identification donna le résultat négatif? Je suis sûr que cela eut lieu pour la falsification des pièces à conviction. Ce n'était pas il même Ecatérinitchev, puisque la manière de conversation ne fut pas à lui, mais ce furent ses hommes. S'ils n'auraient pas été ses hommes, alors à qui donc furent-ils?
Mettons que les fautes judiciaires ont-elles lieu dans tout le monde, mais en Russie elles ont notoirement du caractère prémédité, l’intention haineuse est évidente. C’est pourquoi la quantité de tels défauts sur plusieurs ordres de grandeur plus à tous les pays qui sont contaminés de virus du communisme.
Il aurait été pas raisonnablement de mener n’importe quelles manifestations encore au territoire de ce département de police. Après cette «excursion» je décidai de se mettre «en embuscade» provisoirement envers à Hélène et ses parents. Malgré tout je n’avais pas d’intention de laisser aller. Dans un an je fis des expériences lesquelles je nommai dans mon journal intime «Hippie-1» et «Hippie-2». Ce furent un entraînement au cas où j’aurais besoin de m’évader ou me cacher. Au cours des ces expériences je gagnai des habitudes utiles, par exemple, de voyager à grande distance de Moscou sans argent jusqu’à Taichete (La région de Krasnoyarsk 4500 km). J’écrirai à ce sujet un jour ou l’autre. Ces quelques jours étaient presque les plus heureux jours dans la vie. Et la plus grande fête dans ma vie, il eut lieu en 1991 où ce monstre totalitaire l’URSS, tomba-t-il en ruine enfin. Et quoique le stalinisme et le fascisme ne soient-ils pas encore morts, mais ils continuent de faire sa cause sale, maintenant on sait qu’ils n’ont point d’avenir. C’est la civilisation européenne qui a de l’avenir et qui estime la Déclaration des droits humains et le Bill des droits de la personne. Non seulement l’Europe occidentale qui appartient à cette civilisation, mais aussi États-Unis, Canada et Japon. Le Monde se libère des fers de l’obscurantisme médiéval et cela amènera graduellement vers l’unification le christianisme avec l’islam et les autres religions mondiales et cela était déjà prédit par Daniil Andreev (dans son oeuvre «la rose du monde»).
Revenons au sujet principal de cet essai, au problème de l’amour sans réponse, qui ne peut pas être un amour conformément à son essence. C’est une hallucination dont il est très facile se débarrasser, si vous apprendriez que l’objet de vos soupirs ne possède point des qualités qui sont inventées par vous-mêmes. Ceux lesquels vous aimez, ils (ou elles) existent déjà, même en pluriel, car si votre amoureux (amoureuse) ne serait-il (elle) que seul de toute la population de la Terre (sept milliards!), telle rencontre ne serait-elle pas probable.
Bien sûr, il faut travailler et chercher, sans se précipiter pas sur quelqu'un qui est une première venue, en inventant sur elle telles qualités lesquelles elle ne possède pas et ne les possédera jamais.
Au marketing de réseau on enseigne qu’il n’y a que 6 % des gens avec lesquelles peut-on faire un business commun. Les autres ou bien ne sont pas capables à cela ou bien ne sont pas convenables à vous. Et c’est aux pays libres où on n'a vu jamais les chars soviétiques et où ne sait-on pas qu’est-ce que c’est la queue pour saucisson et la morale de prison. Mais en Russie on entend souvent les opinions: «Tous les mecs sont boucs» ou «Toutes les femmes sont putains». Qui d’eux a raison? Tous les deux côtés sont justes, puisque les peuples auxquels les communistes ont mis sa patte de cochon, ils sont très pourris tous les deux sexes, hommes et femmes. Chercher une femme en Russie – c’est aussi que la chercher au bordel. Chercher un homme en Russie – c’est aussi que le chercher à la prison. On peut les trouver, mais il serait beaucoup plus difficile que les trouver au pays normal.
       Admettons que vous vous efforçassiez, cherchassiez, enfin il a confirmé ce qui est écrit en l’Évangile: «celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe...» C'est que vous n’ayez pas eu tort et ayez trouvé ce, dont vous avez besoin. Et quoi puis? Est-ce que vous estimez que vous à deux passerez la vie normale dans ce monde soviétique? Et ces gens infâmes qui sont vils et envieux et qui se sont accoutumés à détruire tout d'autrui, au lieu de construire quelque chose le leur, est-ce que vous estimez, comme s'ils laissent vous vivre tranquillement? Ajoutez à cela que leur morale collectiviste est très loin de l’individualisme occidental et parfois leur sociabilité est trop imposante, jusqu’à celle forcée, certainement si vous n’êtes pas prêts d’être en conflit pour vous débarrasser de relation indésirable. Peut-être tels types pénétreront dans votre famille avec qui personne n'aurait rien à voir à l’Ouest. Est-ce que vous estimez comme s’il soit possible d'être bien avec ces gens en choisissant une certaine clé vers eux? C’est ce qu’on vous suggérait dès l’enfance comme si ce soit possible et nécessaire. Je suis d’accord: vous pourrez être bien avec ces gens et choisir une certaine clé à eux, mais par un prix très cher, par le prix de votre propre dégradation.
La police ici n’est-elle pas pour que vous protéger, mais pour que persécuter vous-mêmes au cas où vous oseriez protéger votre famille ou vous-mêmes. Si quelqu’un tenterait de frapper au visage une vieille aux États-Unis, par exemple, pour détrousser la pension de retraite, elle tirerait à bout portant et la police n’aura pas de prétention vers elle, mais ici on l’emprisonnerait seulement à cause du dépôt de l'arme chez soi. Je ne me vais point du sujet. Il s’agit de beaucoup de vous qui souffrez, car votre bien-aimée vous a rejeté, mais en effet elle n’est pas votre, elle est étrangère envers vous tout à fait et si vous vous lier avec elle, vous-mêmes auriez envie de vous séparer. Vous voyez un problème là-bas où il n’a pas lieu. Quand vous trouverez votre âme soeur en fait et si vous préfériez à rester dans ce pays, alors le problème apparaîtra non imaginaire mais assez réel. Et cela ne sera pas un problème de votre amoureux ou amoureuse, mais le problème à cause de cet État.
Bien sûr, vous avez envie de connaître avec impatience, comment mon sort s’arrangea-t-il après tout ça. Comment sort d’elle s’arrangea, j’en ai écrit déjà: elle resta seule et avec fille qui est née à peu près de 1984 ans. Je créai ce dont j’avais eu envie: la famille nombreuse et unie, presque comme on crée celles au Caucase, mais je fis cela avec une autre femme. C’est ma femme avec qui je passais 39 ans, et nous avons quatre enfants adultes à l’âge de 21 jusqu’à 36 ans. On parle: «Vivre une vie n’est pas le même que traverser un champ», mais ce n’est pas un champ que j’ai traversé. J’ai traversé un marais noir et dangereux où on peut se perdre à chaque pas. Je ne suis pas tombé, même je ne m’ai pas sali grâce à ma propre érudition et à Dieu Qui venait en aide à moi toujours. Mais ce ne pas le pays où on peut vivre normalement, élever les enfants, créer quelque chose d'utile, se perfectionner et être heureux de la vie. J’ai réussi à survivre assez bien. Mais à sincèrement dire, je ne vous peux donner aucune garantie que vous traverserez ce marais jusqu’au bout et ne tomberez pas et que vous avez la même chance que j’avais celle-ci. C’est un monde damné et perdant. Il a la Karma horrible. C’est antéchrist qui gouverne ici et les prophéties apocalyptiques selon Jean se manifestent-elles d’un jour à l’autre de plus en plus nettement. C’est l’irrévérence envers individu et cette irrévérence est tapageuse à premier lieu. Ce pays est une prison et ses citoyens sont des détenus. Et il n’y a personne qui aurait réussi à changer quelque chose ici. Les problèmes socials ne sont pas résolus ici, mais ils se sont arrêtés pour siècles. La restructuration avait lieu à cause de désarroi de l’économie faible et inefficace par course aux armements au-dessus des forces. C’est pourquoi le mode incorrect et injuste de la vie d’État influencera inévitablement sur l’économie tôt ou tard – c’est un point faible des forces du mal.
Si vous partez pour l’Ouest, il serait mieux de se tenir plus loin des diasporas qui sont sorties de l’ancienne URSS; autrement vous pouvez être impliqués à n’importe quel mal, à n’importe quel caractère criminel et ce qu’est le pire – c'est tomber à dépendance d’un attroupement de gredins. Même les étrangers qui sont arrivés en Russie à faire un business, je les méfierais. Qu’y a-t-il de don ils ont trouvé ici? Je peux comprendre les amateurs du risque et des aventures. Mais quant à un romantique noble de risque, il dédaignerait à faire quelque chose avec telle abomination. Non. Il serait mieux à adhérer, se fondre avec Européenne civilisation progressive, couper tous les ponts avec ce monde périssant. Et l’étude assidue des langues étrangères ne donnerait que l’utilité pour votre propre développement. C’est que c’est écrit à Bible: «sortez du milieu d'elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux». (Apocalypse 18: 4)
En effet, en disposant de l’information accumulée jusqu’à l’âge de soixantaines, je ne ferais ce que je faisais en vingt ans. Encore il faut distinguer un miracle d’une fable. Une fable est ce qui ne peut pas passer, c’est impossible. Un miracle est ce qui presque n’a pas lieu dans la vie quotidienne et il ne peut passer que très rarement. La tentative d'influencer un être humain, en espérant qu’il puisse se changer – cela est un enjeu sur miracle. Ces cas comme le changement de la conscience, par exemple chez l’Apôtre Paul où il est transformé d’un persécuteur du christianisme jusqu’à le plus fidèle adepte – cela passe extrêmement rarement. Voilà pourquoi le Grand Maître et Prophète Moukhammed, il avait dit: «Tu n’as qu'à donner l’information...». C’est-à-dire, il parla de ce qu’il ne faut pas s’inquiéter d'un homme qui a reçu cette information, comment réagit-il. À exhorter longtemps quelqu’un, d’autant plus le poursuivre pendant des années, se désoler à propos qu’il ne perçoit pas la vérité et abîme sa vie par cela et fait du tort à lui-même – tout cela est une faute. Malgré tout je n’estime pas comme si tout qui passa, il passât en vain. Un poète célèbre avait écrit: «Il n’est pas donné à nous à prévoir quel effet rendra notre parole». (F. Tiouttchev: "Нам не дано предугадать, Как наше слово отзовется"). Dizaines des gens étaient des témoins de cette histoire: la liftière, les agents de police, le même juge d’instruction, les parents et les connus à qui tous ils racontaient cette histoire, en étant revenu chez soi après travail, enfin la même «amoureuse» imaginaire. L’influence sur tous et toutes eux par mes énonciations et par mon exemple personnel, tout ça ne pouvait pas être laissé sans effet. Et si quelqu’un de seul de ce rang long, même non toute de suite, mais quand même dans vingt années, soit dans quarante années a-t-il réfléchi sur cela et cela força lui commencer à changer sa conscience, alors il est difficile surestimer l’utilité de tout qui avait lieu.
Je suis un de petit nombre de ceux-là qui a vu la «Petrovka, 38» du dedans. Un proverbe annonce: «Tout est bien qui finit bien». En fin de compte, cette tentative des forces du mal de me détruire, transforma-t-elle à l’excursion intéressante en effet.Fin.
Le texte russe original :  http://www.proza.ru/2010/10/31/1588

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